Le Passager du Polarlys

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À propos

Février 1930. Dans un atelier d'artiste de Montparnasse, une jeune femme est retrouvée morte. Surdose de morphine. Elle s'appelait Marie Baron.
Quelques jours plus tard, le cargo mixte Polarlys quitte le port de Hambourg pour l'extrême nord de la Norvège. Voyage de routine, destiné à approvisionner les ports qui jalonnent la côte.
Quel rapport entre ces deux événements, distants de plusieurs milliers de kilomètres ? A priori, aucun.
Mais pour le capitaine Petersen, cette traversée ne sera pas comme les autres. Car il a de bonnes raisons de penser que le responsable de la mort de Marie se cache à bord de son navire.
Et quand un conseiller de police est assassiné dans sa cabine, l'ambiance se tend encore plus. Parmi les passagers du Polarlys, sur une mer battue par les vents et dans une atmosphère poisseuse où les faux-semblants règnent en maître, les coupables potentiels ne manquent pas...
Christian Cailleaux et José-Louis Bocquet s'emparent de l'un des premiers « romans durs » de Georges Simenon, cette facette littéraire où, sous le signe du roman noir, le créateur de Maigret met en scène sa propre comédie humaine.


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Rayons : Bandes dessinées / Comics / Mangas > Bandes dessinées > Ados / Adultes > Adaptation


  • Auteur(s)

    José-louis Bocquet, Christian Cailleaux

  • Éditeur

    Dargaud

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    19/05/2023

  • Collection

    Simenon, Les Romans Durs

  • EAN

    9782505112235

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    80 Pages

  • Longueur

    28.8 cm

  • Largeur

    22.8 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    632 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Relié  

José-Louis Bocquet

Né en 1962, J osé L ouis B ocquet est romancier, biographe, journaliste, éditeur et scénariste de bandes dessinées.
Il a publié à La Table Ronde Swing mineur (Vermillon, 2009) et Clouzot cinéaste (2011, avec Marc Godin).

Christian Cailleaux

Christian Cailleaux naît en 1967 à La Garenne-Colombes, en banlieue parisienne. Est-ce là qu'il attrape le virus du dessin ? Mystère. Car lui prétend ne l'avoir jamais contracté, se considérant comme un artiste laborieux bien moins habile que tant d'autres... Ce qui est par contre certain, c'est que Cailleaux contracte tôt le goût des histoires et des voyages...
Après des études de Lettres/Philo, puis un passage par l'École Nationale d'Art de Cergy, il part donc étancher sa soif d'ailleurs à travers le monde. A 20 ans, grâce à son service militaire, Cailleaux part en compagnie de Céline et Conrad le long du fleuve Congo. Il se met ensuite en quête de Rimbaud ou St Exupéry dans les sables. Puis de Corto ou Loti dans les ports. Il vit ainsi durant quinze ans entre l'Afrique, le Québec et la France, animant des ateliers de dessin dans les Centres Culturels ou les Alliances Françaises d'une quinzaine de pays du continent. Christian Cailleaux, déjà reconnu comme un dessinateur extrêmement talentueux, explique pourtant n'avoir qu'un don : celui de faire croire aux diplomates français qu'il diffusera avec brio ses lumières auprès des populations autochtones ! Un don qui lui permet aussi de faire croire aux éditeurs que la description de ses pérégrinations indolentes sera d'un fol exotisme.

Après avoir publié les aventures d'"Arthur Blanc-Nègre" (Dargaud, sur un scénario de Sallé, aujourd'hui épuisé), Christian Cailleaux s'invente un double de papier - Félix Mogo - grâce auquel il raconte ses bonheurs d'ailleurs et les rencontres improbables des promeneurs qui gardent le nez au vent. Ses premiers albums en solo, très remarqués, s'intitulent "Haëllifa" (Dargaud - 1997), "Harmattan le vent des fous" (1998), "Le café du voyageur" (2000), "Le troisième thé" (2002) ou "Tchaï masala" (2007), parus chez Treize Étrange. Tous ont en commun de développer un dessin au style unique, que sa remarquable puissance d'évocation rend immédiatement séduisant. Chez Cailleaux, un simple trait devient ligne d'horizon romantique. Chez Cailleaux, le silence d'un personnage peut être plus parlant qu'une pleine bulle.

Christian Cailleaux démarre ensuite la trilogie "Les Imposteurs" (Casterman, entre 2003 et 2005), narrant les tribulations amoureuses et filoutes d'un piètre trompettiste (comme lui). Avide de mers et de lointains, Christian Cailleaux s'embarque alors - au propre comme au figuré - sur les bâtiments gris de la Royale avec celui qui deviendra son ami, le comédien-écrivain Bernard Giraudeau, pour l'album R97, les hommes à terre (Casterman, 2008). Puis il entre dans la prestigieuse collection Aire Libre des Éditions Dupuis pour évoquer Boris Vian en dessinant "Piscine Molitor" (2009) avec son ami et scénariste Hervé Bourhis. C'est dans cette même collection qu'il poursuit sa collaboration avec le regretté Bernard Giraudeau en publiant en 2011 Les Longues Traversées. En 2013, Christian Cailleaux aborde la BD-Reportage en racontant son embarquement vers les Terres Australes avec "Marins d'eaux dures", publié dans le N°1 de La revue dessinée, puis intégré à l'album "Embarqué", paru en mai 2015 aux éditions Futuropolis. Début 2017 paraît chez Dupuis une biographie de Jacques Prévert conçue avec Hervé Bourhis : "Jacques Prévert n'est pas un poète". Timothée de Fombelle lui offre ensuite "Gramercy Park", un magnifique mélo survolant les toits de l'Opéra de Paris jusqu'aux buildings New Yorkais. Christian Cailleaux reprend ensuite la mer à bord de la goélette scientifique Tara. Une expédition qu'il narre dans "Cahiers de la Mer de Chine", chez Dupuis/Aire Libre, en 2018. En plus de tous ces albums, Christian Cailleaux réalise des couvertures de romans ("Cher amour", de Bernard Giraudeau), des récits jeunesse ("Frankenstein" pour Albin Michel Jeunesse, sur une adaptation de Michel Piquemal) ou des pochettes de disque de jazz ("Piano solo").
Reconnaissable entre mille grâce à son trait évocateur et charnel, Christian Cailleaux possède la modestie de ceux qui se sont confronté à la différence dans leurs voyages. Infatigable découvreur d'ailleurs, son dessin est une invitation au départ immédiat pour des contrées séduisantes et mystérieuses, d'où la culture n'est jamais absente. Pratt et Conrad peuvent dormir tranquilles : la relève est là.

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