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L'Ecailler Du Sud
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Boston. Alors qu'une guerre fratricide fait rage au sein du crime organisé de la ville - la fameuse Irish mob - un prêtre catholique est retrouvé sauvagement assassiné dans une église. Le modus operandi est celui du tueur en série « le Mathématicien » qui a pourtant été tué lors de son arrestation, il y a plusieurs années, à New York. Pour mener l'enquête, l'agent spécial du FBI Liz Chadwick doit retrouver les personnes qui ont participé à la première traque, dont le lieutenant de la police de New York, Paul « Polka » Casanova... si ce dernier est encore en vie. De plus, rien n'est simple à Boston, ville dans laquelle tout le monde, le clergé, les politiciens, les policiers, majoritairement catholiques d'origine irlandaise, croient aux banshees, ces créatures surnaturelles qui annoncent les morts en hurlant. Et si le meurtre avait été commis par une banshee ?
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Un poète quitte son pays pour échapper à une condamnation à mort. Il s'enfuit à Cadaqués où il tombe sous le charme d'une mystérieuse jeune femme, surnommé la reine des sirènes. Cette dernière accepte de le cacher chez elle, dans un vieil ermitage perdu dans la montagne. Ils apprennent peu à peu à se connaître. Mais un homme débarque en ville et commence à poser des questions.
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Une chronique de la vie carcérale à travers des saynètes dépeignant la vie d'hommes perdus, menteurs, naïfs, crapuleux mais également pleins d'humour et d'espoir. Parmi eux se dessine un personnage en quête d'un acquittement illusoire.
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Un soir en rentrant du travail, Ventura, docker marseillais sans histoires, découvre un étrange personnage planqué dans le garage de sa maison. Un jeune voyou d'une vingtaine d'années, armé d'un flingue et blessé au genou à la suite d'un violent règlement de comptes dans les quartiers Nord. Le jeune homme, Pierre-Marie, demande l'hospitalité à Ventura. Parce qu'il est Corse, comme lui, mais surtout parce que Ventura est son oncle. Le docker accepte à contrecoeur d'héberger Pierre-Marie le temps que ses "amis" l'exfiltrent vers la Corse. Une question d'heure. Mais les choses se révèlent plus compliquées que prévu car les "amis" du jeune voyou tentent de se débarrasser de lui.
Bonaventura est un "polar" haletant sur Marseille et la criminalité des quartiers, loin des clichés du genre et des poncifs sur la cité phocéenne. -
Un romancier vit et rêve en ne pensant qu'au chef d'oeuvre qu'il écrira un jour et le fera sortir de l'ombre.
Il passe ses journées à chercher les premiers mots du roman total tout en admirant, impuissant, le talent et l'habileté des grands écrivains qui leur permettent d'inventer et de créer histoires et personnages. des pensées qui deviennent souffrances et le torturent au point de l'amener à se détruire lentement. la solitude et la nostalgie s'invitent pour partager dans la misère avec celui qui a tout perdu sauf une confiance indestructible dans cette muse qui finira bien un jour par arriver.
Tout au long de cette léthargie contemplative et au plus profond des abîmes de la désillusion et du découragement, juan hernandez luna construit une fable habitée par des atmosphères obscures, dramatiques et décadentes pour parler de l'esprit humain et de ses limites, des rêves et des fantômes qui le hantent. il nous parle aussi de la lumière qui jaillit, vraie ou fausse, du mot et de l'écrit et des efforts surhumains que l'écrivain doit faire pour la capter.
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Dans une banlieue HLM des plus désertes, un étrange bonhomme officie comme tueur à gages. Cynique et poétique, Reboud transforme le polar en un genre définitif, à preuve ce texte qui figurera en quatrième de couverture de son livre : Dick pose des problèmes. Leidenberg demande à Rimbaud de tuer Dick. Rimbaud tue Dick. Dick pose des problèmes. Leidenberg demande à Rimbaud de finir de tuer Dick. Rimbaud tue Leidenberg. Dick pose des problèmes.
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Eric Rey est un ogre.
Il tue les enfants et les dévore. Il laisse ses premières traces à Marseille, près des docks ; une piste sanglante qui monte vers le nord, vers Paris. Mais Rey a deux chiens courants pendus à ses basques : Pascal Di Maio, de la brigade des mineurs marseillaise, et Marceau, le flic parisien. Ces deux hommes, que tout oppose, ne lâchent rien. Dans les limites de la loi, ou au-delà, ils iront, chacun à leur manière, jusqu'au bout...
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un jeune et brillant joueur de football africain
doit être transféré vers un club japonais.
mais il disparaît pendant le voyage. menée parallèlement au japon et en russie par un flic à la retraite ami du directeur du club du niigata fc et en afrique par une détective privée sénégalaise qui va filer du mauvais coton dans les dangereuses provinces du nigeria, l'enquête sur la disparition d'eméka uche le donne pour mort. mais c'est sans compter sur les talents de trompe-la-mort de la belle mme diop et sans l'intelligence et les déductions du détective kishimoto.
dans un monde du foot qui n'est guère épargné par les affaires (dopage, corruption, magouilles diverses) et alors que s'ouvre la grand'messe de la coupe du monde,
ce roman arrive à point nommé pour donner au lecteur un angle de vue à la fois réaliste et romanesque concernant les vérités du football-business.
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" Je suis un enfant qui tue les gens.
J'ai tué ma mère à la naissance. Ensuite mon père a pris une nouvelle femme, le temps a passé et maintenant nous habitons un endroit où personne ne s'arrête, sauf si l'on tombe en panne. Autant dire que nous vivons entre nous. Il y a mon père que je n'aime pas et ma nouvelle mère que je déteste. Il y avait aussi mon demi-frère, mais celui-là je l'ai déjà tué. Un accident de balançoire. C'est ce qu'ils pensent tous.
" Telles sont les premières phrases de ce livre-choc, meurtrier et très dense, signé d'un auteur, Jean-Luc Luciani, connu jusqu'ici pour ses romans pour enfants (parus aux éditions Rouge Safran). Fort de cette connaissance de la littérature " junior ", ce sont bien des enfants que Luciani met et en scène ici. Mais attention, ceux-là ne sont pas de petits anges, et ils ne risquent pas de devenir des victimes.
Un bouquin qui ne doit pas être lu par des gosses, même s'il dépeint à merveille leur mode de pensée...
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Le colonel riltamer ne manque pas de savoir-vivre, ce qui, à travers les frasques de l'histoire, l'a conduit à jouir de l'âge de sa retraite en comptant les morts pour la france, pour le roi ou pour l'empire.
L'homme sage n'aspire qu'à marier sa fille, et à soigner une goutte expiatoire du péché de bonne chère. la sauce, voilà l'ennemi. un penchant qu'il partage avec quelques autres briscards de son acabit, loin de cette acné politique qui marque l'éternelle adolescence de la nation. mais le péril est en la demeure et la confusion pénétrante, qui passe la porte de la maison riltamer tel un fantôme, retrouvé flottant dans la scène.
Aux armes, citoyen. un roman " dix-neuvième ", parisien et bordelais, par l'auteur marseillais du " crapaud qui fume ".
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Un homme est retrouvé assassiné dans une décharge.
Débité en tranches dans des sacs poubelles. etienne cataldese, éboueur préretraité, connaissait bien le mort. par amitié, et par passion, il va enquêter sur ce meurtre et plonger la main dans un joli sac d'embrouilles dans lequel on trouve une femme flic et son frère truand, un club de foot, un photographe amateur, une patronne de pizzeria, et quelques autres particuliers sillonnant les rues de la cité phocéenne : marseille, oú se situe ce premier roman de patrick blaise.
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Sydney.
La nuit de la Saint-Sylvestre. Les corps sans vie d'une jeune femme aborigène et de son compagnon sont découverts au bord d'une voie ferrée dans la banlieue de Redfern, essentiellement peuplée d'Aborigènes. Pour se donner bonne conscience et dans des conditions parfois précaires, les autorités de l'État des Nouvelles-Galles du Sud ont créé une Brigade criminelle aborigène, composée de deux membres seulement : Gary Leslie et Lisa Fuller.
Les voilà confrontés à leur première affaire, celle d'un tueur en série sanguinaire qui s'en prend essentiellement aux jeunes femmes de leur peuple. Jusqu'au jour où le meurtrier s'attaque à une Blanche. L'affaire prend alors une extraordinaire ampleur médiatique et les compétences du duo inexpérimenté sont mises à rude épreuve. Avec ce premier roman policier sans concession et sans parti pris, Philip McLaren, lui-même aborigène né à Redfern, met en lumière la difficile et lente ascension sociale des Aborigènes dans une société australienne toujours ambivalente.
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" durant sa vie, tupac hualpa avait croisé bien des visages du crime.
Il avait arrêté des pères incestueux, conduit en prison des concubines meurtrières, envoyé aux mines de potosi des intendants cupides. le plus souvent, il avait pu rattacher ces crimes au cortège ordinaire des déraisons humaines. mais ces cadavres d'enfants appartenant aux plus illustres familles constituaient un événement d'une toute autre gravité. il parcourut des yeux l'orgueilleuse citadelle. tayapata lui parut être à l'image de l'empire, altière et pourtant rongée de l'intérieur apparemment indestructible et cependant minée par un mal invisible.
".
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En imaginant le petit-fils d'un roi calqué sur le modèle d'un vrai Marseillais qui fut roi en Afrique de l'Ouest dans les années 1880, et en suivant le parcours de ce petit-fils, vieil homme brisé et un peu ridicule revendiquant en vain son titre, l'auteur mélange histoire, sociologie et conte pour raconter l'histoire de cette ville particulière durant le siècle dernier.
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Dans le vignoble bordelais il n'y a pas que les ceps de vigne qui soient noueux. Les vieilles affaires et les vieilles familles sont au-delà du mot retors. Journaliste de profession, bordelaise, Sophie Pons semble connaître sur le bout des doigts les tenants et les aboutissants de ce monde du vin bordelais. L'enquête qu'elle mène est passionnante. Les héritiers et les déshérités, les codes de la bonne et riche société, rien ne lui a échappé, et si le vin lui-même n'est pas en cause, ceux qui le négocient semblent avoir adapté la vérité à l'esprit du vin : changeant suivant la saison...
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Premier roman de Dominique Delpiroux. Solide et sérieux, du polar sans bavures, presque à l'ancienne, qui met en scène Camille Forestier, une grande femme-flic sportive et intello à la fois et Marc-Antoine, un libraire un peu à côté de ses godasses. Et puis il y a l'enquête, et un suspect bien étrange, dont les coups de lame ressemblent plus à des morsures qu'à un instrument fabriqué de main d'homme.
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Marc wilhem nous propose une plongée en apnée dans les travées du stade de france, arène dans laquelle évolue l'etoile rouge de paris, formation du championnat de france de ligue 1, et son club de supporters trop puissant, les dragons rouges.
Si l'équipe est fictive, la vie des joueurs, des supporters et des dirigeants est loin de l'être. détaillant minutieusement tous les rouages du mécanisme qui fonctionne chaque week-end et passionne des millions de téléspectateurs, wilhem nous fait passer de l'autre côté des caméras. son héroïne, la commissaire michèle ligetti, vient d'être débarquée du cabinet du ministre de l'intérieur. sur proposition de son mentor yann bonniface, patron de la direction centrale des renseignements généraux, ligetti va plonger, et le lecteur avec elle, dans l'univers du ballon rond, où l'argent et la violence font très bon ménage.
Chargée de surveiller l'etoile rouge, elle devra, avec ses hommes, débrouiller les combines financières d'un patron de club et déjouer l'influence d'un président d'association de supporters, tâches qui se révéleront aussi ardues que traquer des trafiquants de drogue jusqu'au fond de l'albanie... les amateurs de ballon rond reconnaîtront peut-être qui se cache derrière les dragons rouges. les moins avertis des lecteurs découvriront un univers qu'ils ne soupçonnaient pas et qui, une fois de plus, leur confirmera que le football a de moins en moins à voir avec vingt-deux bonshommes qui se disputent une boule de cuir.
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Incurables incunables
Robert de Hayeunicks
- L'Ecailler Du Sud
- Over Litterature
- 8 Février 2007
- 9782352990031
Des incunables ont été perdus, un autre livre ancien se trouve scatologiquement souillé.
Après un entretien houleux avec son chef qui l'accuse de négligence envers ces malheureux ouvrages précieux, glabure, employé de la très sélecte sud-université et sous-géreur de la médiadocuthèque, atterrit incongrûment sur le bitume du boulevard national. balancé du haut du pont ! l'obscur employé était un passionné de recherches historiques, mais aussi auteur, en duo avec le chartiste homosexuel larousse-lalongue, de romans pornos.
Son directeur, le très poli florent dipinto et cirta, la femme de celui-ci, auraient-ils eu peur d'une vengeance par livre porno interposé ? et que vient ici faire. le diable, oui, auquel glabure semble, là aussi, consacrer d'inquiétantes études ? heureusement veille un ami, jean roy, ancien de la légion etrangère et fidèle à la mémoire d'un certain colonel " å'il au noir " qui a fait des trucs pas très éthiques, jadis, pendant une certaine guerre d'algérie.
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" astrid avait toujours été si fausse que c'était même une fausse maigre.
" le ton est donné. lapidaire. l'auteur marseillais du " crapaud qui fume " et du " soudard éberlué " nous revient très en forme avec cette charge héroïque qu'est " alerte à la vache folle ". une fiction parodique acerbe, un roman de haine et d'amour, de sexe et de sang, oú l'élégance du style se vautre dans la couche de l'horrible.
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Léo a 18 ans, s'engage et devient soldat. Léo ne s'intéresse pas à la guerre qui divise ce petit pays des Balkans, Léo ne s'intéresse à rien ! Son bataillon doit rejoindre Sartro Tchiva où se déroulent les combats. Un pont saute, seule la jeep où se trouve Léo, Alex, Michka et Nadin est épargnée. Une errance les emmène d'une ville à l'autre au milieu des ruines d'un pays dévasté par la guerre. Dans le huit clos de la jeep, des passions se nouent, la haine s'installe, mais Léo ne peut pas se laisser aller à des sentiments. Léo n'a qu'un but, arriver à Sartro Tchiva et retrouver Marco. C'est son quatrième cerveau qui guide Léo ; comme le raconte la légende : le premier sert à vivre au quotidien, le second à aimer, le troisième à se souvenir et dans le quatrième, on enferme tout ce que l'on doit oublier. Michka le lui dit :"Méfie-toi Léo, c'est le cerveau des assassins, celui des dégénérés."
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