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Albiana
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C'est le retour de l'inspecteur Wata. Engagé par un prix Nobel de littérature en panne d'inspiration, il doit mener l'enquête à Tsukuba, au coeur enfiévré d'un Japon futuriste, hyper moderniste, dans le centre de recherche qui abrite les meilleurs cerveaux du pays. Pour toute indication, il a reçu un parchemin en papier de riz sur lequel le maître a simplement écrit : " rêve ". Wata a bien du mal à atterrir et à prendre la mesure de ce monde bercé de folie douce, peuplé d'hologrammes intrusifs, de savants fous et d'inventions révolutionnaires et inutiles. L'enquête n'est pas de tout repos et le délire guette l'inspecteur... La solution est pourtant bien plus simple et plus limpide : car tout n'est-il pas dans l'évanescence des choses ? !
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Un curieux « polar » où l'enquête est menée par une ancienne braqueuse qui perd la tête et devient une mamie vengeresse dans la lignée des Tatie Danielle...
Ils ne m'auront pas ! Ni moi, ni mon pognon. Qu'est-ce qu'ils croient ?! Je ne suis pas encore morte ! Ce fric, c'est tout ce qui me reste de la grande époque. Et de mon homme. Alors j'ai beau commencer à sucrer les fraises, ce ne sont pas des morveux de cette espèce, sournois et lâches, qui vont plumer Minette Galandeau, même pas en rêve ! D'accord, je bats la campagne, parfois. Ça fait un bail que je m'en rends compte. Mais même diminuée, j'en vaux dix comme eux ! Ils me croient déjà liquide, comme ce crétin de docteur ? Qu'ils viennent. Je les attends. Le premier qui fait un pas de travers, je le bute. -
Nombreux furent les auteurs, de grand renom, qui essayèrent leur plume au conte moral et d'honneur, au fait divers, à la peinture de moeurs, dont la figure centrale est à chaque fois le bandit corse.
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1815, Napoléon vaincu quitte définitivement le vieux continent pour son exil à Sainte-Hélène. Malgré la débâcle, nombreux sont ses partisans à désirer le sortir des griffes des Anglais. Mais Longwood est loin et l'aventure risquée. Un projet fou germe dans l'esprit de quelques exilés bonapartistes installés aux États-Unis, mais il est bientôt éventé. Les autorités américaines, anglaises et françaises sont en effet sur le qui-vive et, désormais, tous les coups sont permis... Car Napoléon vivant, Napoléon libre, s'il est le rêve de certains, reste le pire cauchemar des autres...
Le roman supplée dans ces pages, l'histoire véridique de ces hommes idéalistes qui faillirent réussir leur folle entreprise.
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un vaste complot pour déstabiliser l'etat est orchestré par un couple " d'agents secrets ".
le but final : rien de moins que l'assassinat du chef de l'etat. machiavélisme, action musclée, camouflage et désinformation sont les armes, mais les mobiles sont bien loin du désir de pouvoir. chacun règle ses comptes à sa manière et l'amour véritable reste la seule bouée, le seul viatique après la tempête. un noir politique, très habile, à lire entre les lignes.
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Au coeur de la tourmente de la guerre de Corse de 1768, un soldat français, Dominique, tombe amoureux de Séraphine une jeune et belle corse. Le drame n'est pas loin : l'amour contrarié réussira-t-il à dominer les vicissitudes imposées par la guerre, un frère jaloux et un traître prêt à tout oe
Ecrit par un anonyme qui prend soin de préciser qu'il est officier français, l'ouvrage se situe dans le courant des premières "nouvelles" qui ont alors la taille d'un court roman, et dont le but est de divertir et d'édifier en même temps.
L'ouvrage est contextualisé par une étude de Christian Zonza sur le genre littéraire de la nouvelle, la place de la Corse dans l'imaginaire français et l'époque historique.
"Dominique et Séraphine" est publié pour la première fois depuis 1768, date de son édition originale. C'est le premier texte français qui ait pour objet la Corse.
Premier d'un genre qui glissera doucement vers le romantisme et la "couleur locale" chère à Mérimée, cet un véritable événement littéraire.
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Dans ce petit noir corsé, écrit comme un road-movie mélancolique, le héros dis- perse les pièces d'un puzzle macabre. La balade est aussi une ballade, à lire donc comme on écouterait un bon morceau de Neil Young déchiré par les stridences de sa guitare. Rythmé par la musique et illustré de clichés acides qui offrent au lecteur un voyage visuel et sonore, mordant et in- quiétant, le Young trip est un petit roman comme ces rêves qui se transforment au fil de la nuit et finissent en cauchemars au petit matin.
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Une histoire de fou...
Le héros, un tantinet paranoïaque se met en tête que les premiers refus de son manuscrit sont une injure irréparable et que, partant de là, ceux qui l'ont acceptés n'ont pas plus eu d'égard envers son écrit :
Ils n'y ont vu qu'une opportunité commerciale juteuse. Un best seller ne cache pas mieux l'hypocrisie et la prétention d'un éditeur que livre raté.
Mobile acquis et goût du crime parfait chevillé au corps depuis ses années d'université, il ne lui restera plus qu'à mettre en oeuvre... les comptes d'auteurs ne sont pas toujours de bons comptes !
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Les enfants Stratigis ont été assassi-nés ! Ce meurtre sordide s'est déroulé dans la maison sur la colline, la superbe villa de leurs ri-ches parents.
« Les Stratigis fascinaient Corinthe. On les adu-lait et on les détestait. Le meurtrier pourrait être n'importe qui. Même l'un de leurs proches. » Voi-là ce qui se dit. La Stratigis, la mère, est une étrangère, étrange et lointaine. Jalouse et jalou-sée. Elle porte sur ses épaules tout le chagrin du monde et peut-être plus encore...
Il y a davantage de secrets qu'il n'y paraît dans cette histoire.
Non, pas une histoire, une tragédie ! L'inspec-teur, qui aurait préféré fouetter d'autres chats, flanqué de Ploutarchos, le vagabond des rues, ne sait pas encore qu'il va affronter la mort...
Who dunnit dans la plus grande des traditions des inspecteurs pourchassant les criminels, L'or est un poison, a ceci de particulier qu'il ne connaît pas d'épo-que. S'agit-il de l'antique Grèce ?ou bien de celle plus actuelle où les riches n'ont rien connu de la crise et les pauvres tout subi ?
Le lecteur se délectera de cette navigation incertaine dans le temps et dans l'espace, accroché aux basques d'un inspecteur éminemment sympathique et plutôt terre à terre, lui.
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Un polar, un vrai de vrai, dans la pure tradition des "whodunit"... à la sauce insulaire bien sûr !
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Frais nommé au SRPJ de Corse, un lieutenant fait des débuts sur les chapeaux de roues... attention à la sortie de route...
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Un noir capcorsin dont le style rappellera certains ouvrages déjà parus dans la Nera sous un autre nom...
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« Moi, j'aimais bien Marie-France.
Je la trouvais très belle et j'aimais beaucoup ces tons violets dont elle s'habillait toujours ». La remarque fut accueillie par un haussement d'épaules... « Allons bon, le violet, justement. Savez-vous ce que ma grand-mère me disait sur les femmes en violet ? » L'assistance était tout ouïe. « Eh bien, les femmes en violet sont des intrigantes ou des folles. C'est un signe de demi-deuil, soit. Mais c'est un ton dur qui ne va vraiment avec rien et qui n'avantage personne.
En tout cas, une femme en violet, c'est quelqu'un qui veut quelque chose : de l'attention ou de l'argent. Et c'est surtout quelqu'un qui n'a pas suffisamment de goût ni de jugeote pour se les procurer en mettant des vêtements de bon goût ». Devant l'assentiment que provoquait cette réflexion, Madame Bastien sentit qu'il lui fallait frapper un grand coup. « Eh bien, si Marie-France a simplement trébuché sur un tas de barbelés, il sera difficile d'expliquer comment elle s'est arraché les yeux ».
En effet, il s'agit bien d'un crime. bientôt suivi par d'autres. Des crimes qui se ressemblent tant par leur cruauté, leur absurdité que par un goût affirmé pour la mise en scène macabre, un brin déjantée. Qui est cet esprit malin qui hante les rues de Pellebayne et s'adonne avec tant d'application à de sanglants jeux de gamins ? Avec ce polar campagnard, décalé, fleurant bon l'humour «chabrolien», l'auteur s'applique à brouiller les pistes et offre au lecteur un jeu de marelle sanglant et amusant...
Et que demander de plus à un bon
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L'inspecteur Paravisini n'est pas à proprement parler un antihéros.
Il est un homme, simplement, qui cherche à démêler dans le même temps les fils de l'enquête et ceux de sa propre vie. Mais les monstres de l'enfance sont parfois aussi redoutables que ceux qui se promènent en toute liberté.
Violent, autant que peut l'être la nature humaine, peuplé de personnages cruels, autant que la politique ou l'engagement militant peuvent parfois générer... voilà un polar dont personne ne sort pas indemne.
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La vendetta de Sherlock Holmes
Ugo Pandolfi, Jean-Pierre Cagnat
- Albiana
- 5 Juillet 2010
- 9782846983587
Ceci est un récit extraordinaire, comme il en existe peu dans l'histoire de la littérature.
Doublement extraordinaire même : la découverte d'un manuscrit caché n'est déjà pas banale... mais lorsque celui-ci révèle l'existence réelle de l'un des personnages de roman les plus célèbres, voilà qui a de quoi laisser pantois. Ce journal retrouvé, tenu par le géologue Ugo Pandolfi, apporte en effet la preuve formelle que Sherlock Holmes fut bien un être de chair et d'os et qu'il eut maille à partir, bien avant que Conan Doyle ne lui octroie l'éternité littéraire, avec le Napoléon du crime : l'infâme Moriarty.
L'aventure du détective sur les routes et les chemins de Corse où son flair l'a mené nous est contée jour après jour par Ugo Pandolfi qui le côtoya et lui servit de guide - ne l'avait-il point déjà été pour son ami Maupassant quelques années auparavant ? Chaque lieu, chaque rebondissement joyeux ou dramatique, sont l'occasion de découvrir une île que les grands romantiques du XIXe siècle disaient tragique, mais aussi de percer le mystère d'une grande figure dont on perçoit enfin une épaisseur humaine et une sensibilité que l'on ignorait...
Un Sherlock Holmes aux prises avec ses pires phantasmes !
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Quand tourisme et gastronomie de ter-roir se rencontrent...
Dans une île aux antécédents cannibales, deux corps sont retrouvés. Leurs meilleurs morceaux ont été découpés et cuisinés avec une application certaine.
À la stupéfaction succède bientôt le grand frisson annonciateur de foules de touristes mues par l'appétit du sang et du théâtre de la sauvagerie. Le crime est un spectacle et il profite, quoi qu'on en pense...
Mais voilà, les meurtres et les sacrifices à vi-sée culinaire commencent à se multiplier et les enquêteurs se donneront bien du mal pour démêler le vrai du faux.
Un polar comédie à l'humour grinçant, à cro-quer à pleines dents !!!
On se souviendra longtemps de ces deux frè-res, geeks, rastas, hommes d'affaires surfant sur la vague du revival identitaire ; de cette tour operator disponible pour vivre et faire vivre le grand frisson à ses groupes de cadres WASP argentés ; de cette pauvre enquêtrice (on ne vous en dit pas plus), de cet anthropo-logue sentant la naphtaline, de cet air de fête macabre qui semble animer la micro-société insulaire prête à tout pour exister malgré tout...
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Nouveau(x) cri(s) d'amour, d'alarme, de détresse, d'abandon et de rage de Marcu Biancarelli.
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De l'improbable rencontre d'un écrivain japonais Kentaro Okuba, d'un irlandais, Peter Amfav et d'un corse Pietr'Anto' Scolca, est né ce recueil de nouvelles.
Quels que soient leurs thèmes ou leurs héros - malheureux souvent, à leur affaire parfois -, ces récits tendent au-dessus des vides - affectifs, religieux, sociaux,... - les fils sur lesquels dansent habituellement les humains, quels que soient l'époque ou la latitude.
Le vertige, du haut de ces petits plongeoirs, saisit le lecteur et l'entraîne, par petites touches, vers... la chute !
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A Marseille, si tout n'est pas rose, il reste au moins le blanc et bleu, celui de l'OM ! Et chez les " petites gens " c'est un moteur suffisamment puissant pour débrider toutes imaginations. Dans la famille recomposée, c'est le cadet, celui qui est dans le fauteuil roulant qui mène le bal, et son idée de génie qui nécessite quelques fonds de départ conduit les trois frères au hold-up... raté ! On n'est pas loin du Pigeon et pas loin non plus de la famille Malaussène de Pennac...
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Reclus dans une bergerie, un jeune homme se cache. Il a commis l'irréparable, un meurtre. Seul, seulement ravitaillé par son oncle, c'est à une buse peu farouche qu'il confie ses états d'âme. Une buse qui lui parle aussi...
Folie des hommes, onirisme, poids du passé et de l'atavisme, désir d'envol et de liberté sont les ingrédients de ce noir pourtant bien contemporain...
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Matteo Malafuoco le vicaire génois revient dans une aventure qui le transporte de Corse jusqu'au quartier de Galata dans l'Istanbul de Soliman le Magnifique. Un tueur y sévit, mais c'est pour tenter de résoudre le mystère de la mort de son ami Filippi qu'il s'est caché sous les traits d'un marchand de tissus. De fil en aiguille, il aura fort à faire pour que la lumière soit faite sur les deux énigmes car se profile bientôt l'ombre de l'Etat ottoman, ses intrigues de palais et ses relations tumultueuses avec les Etats européens.
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Le tout premier polar en langue corse. Une histoire qui lie trois île au son pétaradant de la Lambretta d'un inspecteur désabusé. En langue corse.
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Un procès pour meurtre conclut a la culpabilité d'un certain Petracusciottu.
Mais que s'est-il vraiment passé ? Est-il vraiment coupable ? Quel est le motif qui a abouti à la mort d'un homme, étranger à la cité et pourtant connu de tous ? Quels sont les ressorts de cette affaire étrange qui met en scène des personnages venus des profondeurs de la société bastiaise, actuelle et passée ? Et si le véritable héros, celui par qui tout arrive, était la ville elle-même ?