Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
De L'Attente
-
365+1 : poésie d'anticipation
Thibault Marthouret
- De L'Attente
- Alimage
- 29 Octobre 2024
- 9782493426123
365 portraits d'un " Demain " caractérisé comme un personnage, qui interrogent notre rapport au temps, à la mortalité, mais également nos ressources, nos élans. Deux principes structurent l'ensemble : le caractère sériel de portraits à l'écriture condensée, quoique de longueur variable, et l'anaphore déployée à l'échelle du recueil dont chaque poème débute par le vers " Portrait de Demain... ". Entre calendrier de l'Avent dévoyé et anti-horloge de l'apocalypse, les niveaux de subjectivité se mêlent pour insuffler de l'énergie à l'ensemble. Une énergie destinée aux lecteur.rices afin qu'iels se sentent inspiré.es pour créer ce " +1 ", ce Demain qui n'est pas contenu dans le livre.
-
Format américain : l'intégrale (1993-2006)
Juliette Valéry
- De L'Attente
- 23 Octobre 2021
- 9782362420993
-
De la pratique : scènes et machines
Frédéric Forte
- De L'Attente
- Propos Poche
- 8 Octobre 2022
- 9782493426062
Les arts et techniques illusionnistes et toutefois très concrets de la scénographie théâtrale se révèlent sous un jour poétique empreint de malice. Constitués de fragments prélevés dans les chapitres du livre Pratique pour fabriquer scènes et machines de théâtre du machiniste et décorateur italien du XVIIe siècle Nicola Sabbattini, les poèmes sont accompagnés de dessins sur mesure du designer David Enon. Régi par les ficelles du sensible, l'ensemble traite de plan et d'espace, de mouvement et de lumière, et paraît traverser le temps.
-
-
Constitué de plusieurs sections aux ambiances parallèles, ce livre mêle un objectivisme halluciné aux perfides promesses des nouvelles technologies. De mutations lexicales en infra-accélérations verbales, embarquement immédiat pour ce voyage littéraire propulsé, où l'on croise la cybernétique, la chirurgie esthétique, la traque policière et la pyrotechnie. Et nous voilà face à notre devenir machine...
-
-
La mer?: peut-être le symbole littéraire originel, incarnant vie, mort et changement incessant. Le brouillard?: mystérieux, atmosphérique, parfois mortel. Ce livre d'Etel Adnan, intitulé à partir des éléments qu'il questionne, est une suite de strophes contemplatives et sombres interrogeant la condition humaine contemporaine. Il s'attache aux forces universelles, affrontant les cycles répétitifs les plus tragiques de la nature humaine?: le départ, la mort, la guerre, l'amour.
Moins expérimental que ses travaux antérieurs, le terme le plus approprié pour cet ensemble pourrait être «?épique non-narratif?». À certains moments, on perçoit des éléments de la pensée zen et de la philosophie classique, avec des critiques de l'impérialisme et de la violence.
-
"Fusion brève mais puissante de poésie, de prose et de philosophie, ce livre est aussi énigmatique que la nuit elle-même, perpétuellement tendue vers l'illumination tout en la retenant. L'incertitude se déploie comme une rivière souterraine à travers ces pages où les mouvements physiques du monde sont mis en parallèle avec ceux de l'esprit brillant d'Adnan. "La philosophie nous ramène à la simplicité", écrit-elle, tout en essayant avec une grande complexité de concilier l'inconciliable : la relation de la mémoire au temps." - Kimberly Grey (extrait), revue en ligne On the seawall.
-
Une centaine de quatrains, autant d'antennes pour intercepter des ambiances et toutes sortes de messages émis par les médias et les réseaux sociaux. Que faire quand la vulnérabilité nous met à nu dans un monde semblant voué à devenir un champ de ruines ? En résistance, une réponse s'esquisse : avoir de l'humour afin de renvoyer la réalité au dérisoire. Y capter des éclats de beauté aussi. La forme brève et basique du quatrain reflète en décalage cette époque inquiétante, entre épidémie, crise économique et écologique, et guerres. Les rimes désamorcent la terreur pour laisser la place à une forme de jubilation et invitent le lecteur à renouer avec une certaine naïveté.
-
Un livre de formes, (...) qui emprunte en premier lieu, au modèle physique du quatuor à cordes le positionnement dans l'espace et, à la forme classique, la division en mouvements. Suit la traduction condensée des 90 folk songs qui composent les six derniers albums de Tom Waits, puis vient "Quatorze pièces faciles pour harmonie municipale", qui pourrait être une quatorzine, forme inventée par Raymond Queneau par extension de la sextine. 'Rapatitata boum boum'. a, o, é, on, 9 poèmes en forme d'accordéon, suivi d'un Anthologie de la musique bulgare, volume 2, onzains de prose. Enfin, Signe de renvoi et Quelques précisions. Frédéric Forte oulipien? Certainement.
(Lettres d'Aquitaine, février-mars 2003)
-
-
« Mais voilà que le zéro est arrivé, répandant ses méfaits à travers toute l'Europe chrétienne. » Réunissant intimement esprit critique et travail de poésie, Rosmarie Waldrop embarque ici dans l'histoire humaine (grandes découvertes, guerre d'Irak, musique, peinture, finances, croyances, philosophie) pour observer les progrès de notre pouvoir d'abstraction qui, malgré tous les ponts qu'il édifie sur le vide, ne le résoudra jamais. /// Extrait (p. 29) : MATÉRIAUX /// J'ai une vieille aversion pour la pierre, les associations culinaires avec l'argile, et une horreur du plastique. Creux et bosses. L'imprécision des contours soulève des doutes que le marbre a résolus mais j'ai toujours eu envie de faire un croc en jambe aux statues. Entourées qu'elles sont de voyeurs, elles raidissent leur absence de colonne vertébrale pour refuser à la fois la théorie précise et la vérification approximative. Comme des vierges. Ai-je besoin du mutisme de la matière pour m'inquiéter de sa réalité ? La nuit tombe vite, comme une perte d'équilibre, comme la mort vient au soldat, avec du change en poche. Et puis il y a ces phrases que je saisis pour les tordre. Elles s'écroulent bruyamment devant le mot identitaire, soulevant un vent vide entre les fragments.
-
Avec des mots tour à tour tranchants et veloutés, une syntaxe acérée mais un phrasé soyeux, Aurélia Declercq nous entraîne dans la petite grotte, la gorge derrière la glotte, où la nature physique abdique ses lois devant celles de la profération et de la projection, de la lecture et de la rature, d'une métamorphose verbale continue et néanmoins brutale. Il vaut la peine de la suivre dans ce détroit de tissu et de chair déchirés. La voix qui nous guide est déjà reconnaissable entre toutes. (Extrait de la préface de Pierre Alferi) /// Extrait (p. 54) : Remise du deuil à moitié je me suis rappelée qu'on était dans une sorte de cave ceci explique cela. Toujours pas d'Elsa dans l'angle de vue, pas de tapis rouges tapissés bientôt cavés. Disant bientôt cavés je trébuche, presque c'est la chute totale dans pigeon tout emplumé, trébuchée là un tchin aux fabuleux clowns qui nous enchantent encore : à Keaton titubant, sa blessure cicatrisée c'est-à-dire à la seconde. Ramassée je vois le visage de Keaton ici, je vois dentelle et autres tissus sur ses cils, enchanté Keaton, bienvenue dans le jabot. J'imagine, Keaton tu as dû tomber dans l'oiseau, tomber bien tomber là, toboggan à ton tour. Dans sa chute, dans son gag pigeon, je vois une broderie lézarde, une crevasse toute cousue, chute un peu fibrée rien de tel qu'un birdy pour les clowns encore d'aujourd'hui. /// Aurélia Declercq (1993) est née à Bruxelles et vit à Paris. Après un diplôme en psychologie clinique et des recherches sur la fonction du néologisme dans les processus langagiers dits psychotiques à l'Université Libre de Bruxelles, elle rejoint l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris afin de poursuivre ses réflexions sur la matérialité du langage. RIKIKI est son premier livre et il suit une série de publications de textes théoriques (Flux News, le Point Contemporain, Université Libre de Bruxelles) ainsi que poétiques (11 Mars 1978 Serendipity, DO IT, revue Dissonances, A) GLIMPSE) OF) Issue).
-
-
-
Cela commence ainsi : « Vous allez avoir à construire un village. Pour construire le village, vous allez avoir un certain nombre de choses à respecter et de consignes à suivre. La moitié droite est la moitié droite du village. La moitié gauche est la moitié gauche du village. L'entrée est face à vous, la sortie est à l'opposé. » Puis, sont empruntées au fur et à mesure toutes les possibilités du langage pour manipuler son « auditoire » : l'affirmation, la démonstration, l'insinuation, la menace, la prédiction, la litanie, la répétition, la contradiction masquée, le non-sens.
L'exagération, l'exacerbation, l'emballement de tous ces moyens constituent une façon d'augmenter la pression, de poser aussi la question du langage et de retourner tous ces discours contre eux-mêmes ou contre ceux qui les emploient - jusqu'à une sorte de final qu'on voudrait paradoxalement libérateur. On reconnaît ainsi tout au long du texte les formes de discours du côté où la parole est pervertie - discours politiques, discours des sectes, slogans publicitaires, jargons divers, paroles spirituelles ou paroles de coach - où la réalité est prise chaque fois sous le prisme grâce auquel on entend la déformer selon les objectifs voulus - sciemment ou non. Pour notre plus grand bonheur possible dans le meilleur des mondes possibles.
-
« et s'il manquait au sonnet l'une de ses trois dimensions ?
Et s'il s'en écrivait quand même ?
On les aimerait quand même ?
(non ce n'est pas de la science-fiction) » Voici comment l'auteur nous introduit à ces 33 sonnets plats, donc 33 poèmes de quatorze vers composés de deux quatrains et de deux tercets, et dont la troisième dimension fait toute la « platitude » dont on se régale. De la mécanique de haute précision !
-
1 341 cartes pour préparer et accompagner vos randonnées.
Ces cartes topographiques couvrent toute la France, en dehors des zones TOP 25.
D'une très grande précision, elles contiennent tous les détails existants sur le terrain : voies de communication jusqu'au moindre sentier, constructions jusqu'au hangar, bois, arbre isolé, rivière, source...
Sans oublier la représentation du relief par des courbes de niveau.
Échelle 1 : 25 000.
Pour aller plus loin consulter le site de gestion des produits IGN www.espace-revendeurs.ign.fr
-
« De la pensée qui se manifeste comme sentiment. Ces poèmes en prose questionnent mythe et histoire des sciences. Ils naviguent dans les inextricables revendications conflictuelles du corps (surtout féminin) et de l'esprit d'une part, et les sentiments dans un espace de logique et de physique d'autre part.
Tous dialogiques, ces poèmes tendent à travers un écart synaptique et souvent drôle vers un possible « tu », bien qu'il puisse s'agir, en rhétorique, d'un autre point de vue du même esprit. » (Marie Borel).
« L'un des livres de poésie les plus enrichissants. Rosmarie Waldrop tisse des fragments en une évocation personnalisée. C'est exactement le genre de connections philosophiques spécifiques dont parle Wittgenstein. » (Charles Bernstein).
-
Les poèmes de ce livre ont été composés en utilisant le banzuke du Haru Basho (tournoi de Printemps) 2000 ; sont portraiturés les 40 meilleurs lutteurs de ce tournoi-là. Le nombre de vers de chaque poème est déterminé par le nombre de victoires remportées par le lutteur dans le tournoi. S'il a abandonné, il n'a droit qu'à un monostique. S'il était absent, eh bien il est withdraw (forfait). (Extrait du préambule de l'auteur)
-
-
Qu'un bref regard sous le calme des cieux
Joseph Guglielmi
- De L'Attente
- 25 Février 2013
- 9782362420337
-
« Est expansion dans un énoncé tout terme ou groupe de termes que l'on peut extraire sans que l'énoncé cesse d'être un énoncé, et que soient modifiés les rapports mutuels entre les termes restants. » Avec ce livre, Jean-Paul Chague poursuit un travail entrepris depuis 2005 : DIRE CE QUI EST. Il travaille méticuleusement la grammaire de propos entendus et rarement interrogés. Avec des onzains à géométrie variable, sans ornements ni sentimentalisme (mais non sans sentiments), pensée et langage sont sans cesse confrontés. Il convoque par citation ses auteurs favoris, Gertrude Stein, Keith Waldrop, Emmanuel Hocquard, Paul Celan, Wittgenstein et bien d'autres, tissant leurs phrases dans les siennes pour soutenir son questionnement permanent sur ce que le monde fait au langage, et réciproquement.
-