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Marval
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« Morandi, sa maison à Bologne ! La cour, l'escalier, la porte.... Puis entrer : la chambre, les meubles, la fenêtre. Être chez lui, là où s'est passée sa vie de tous les jours, tout simplement... Et aussi une balade dans son quartier, celui où il allait se promener, faire ses courses - sur ses traces... Quelle joie d'avoir pu découvrir et photographier l'univers de ce peintre que j'aime tant ! » -Bernard Plossu
« Depuis quelques années l'appartement de Giorgio Morandi, via Fondazza, est devenu un musée. Les aménagements nécessités pour l'accueil du public ont hélas quelque peu entamé l'esprit des lieux, et il est parfois difficile de retrouver la présence de l'artiste. C'est la raison pour laquelle, en découvrant les photographies de Bernard Plossu, j'ai été autant touché. En effet, à travers son objectif, cette maison est à nouveau habitée. Morandi est là, parmi ses amoncellements d'objets, dans sa modeste chambre atelier. On entend le son de ses pas lorsqu'il se déplace, son souffle un peu court. Il vient juste de poser ses vieilles lunettes rondes sur un coin du guéridon après avoir jeté un oeil à cette monographie sur Corot. Le Corot de la période romaine, celui qu'il préfère. Dans l'air flotte une odeur de cigarette mêlée aux parfums d'huile de lin et d'essence de térébenthine. » -Guy Tosatto -
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« Paris est la ville que j'ai habitée enfant, et elle a beaucoup compté pour moi. J'ai toujours photographié Paris, même enfant avec un Brownie Flash en couleur ; puis je l'ai filmée en 8 et en super 8 mm... Après des années vécues à l'étranger, je redécouvrais Paris chaque fois, au retour de chaque voyage : me retrouver à Paris me donnait immanquablement une profonde envie de faire des photos, c'est-à-dire de la redécouvrir : ses habitants, ses rues, et aussi les cafés, et les si jolies passantes dans les rues !
Mon regard était comme neuf, après les paysages de désert visités dans le monde !
Rentrer du désert et se retrouver dans le métro parisien, le choc !
Et, qui dit choc, dit photos ! » -
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Lettrist corpus: ephemera : flyers, posters, invites, manifestos 1946-2023
Frédéric Acquaviva
- Marval
- 11 Octobre 2023
- 9782862344782
Initié en 1946 par Isidore Isou (1925-2007) - accueillant des personnalités telles que Gabriel Pomerand, François Dufrêne (qui rejoindra les Nouveaux Réalistes), Gil J. Wolman, Maurice Lemaître ou encore Guy Debord (qui fondera l'Internationale Situationniste) - le lettrisme est ce mouvement fascinant de création généralisée, qui tenta de bouleverser aussi bien la poésie que l'art plastique, le cinéma, le théâtre, l'économie, le roman, les sciences ou la philosophie.
Paradoxalement, l'énorme quantité de documents produite tous azimuts par le groupe pendant des décennies aura contribué à leur invisibilité. Grâce à un choix éclairé, cet ouvrage contourne le problème de leur rareté (conservés dans des institutions privées, ou proposés en vente à des prix « stratosphériques »), et révèle à un public nouveau et curieux l'importance de cette avant-garde oubliée, chaînon manquant entre dadaïsme, surréalisme... et poésies sonore, concrète, art conceptuel et Internationale situationniste.
Pour cet ouvrage, un choix a été opéré entre les milliers d'affiches, cartons d'invitations, pamphlets et manifestes imprimés par le groupe lettriste de 1946 à nos jours. Pas moins de 600 documents les plus significatifs - sélectionnés selon une approche scientifique et rigoureuse par Frédéric Acquaviva - sont reproduits et assortis de notes en langue anglaise afin d'en préciser le contexte, soit plus de 500 pages illustrées. Par ailleurs, en fin d'ouvrage, suit une liste complémentaire d'un millier de documents classés par ordre chronologique.
Cette base de données, véritable "mine d'or" pour la pensée, rend enfin accessibles les concepts originaux et inédits des lettristes, où l'art de l'insulte se mêle aux propositions de bouleversement concret de la société, dans ses dimensions poétiques, plastiques, politiques et utopiques. -
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Paris, encore et toujours, pour cet amoureux de la capitale, Paris qu'il a tant photographiée... Mais Paris-Matic... photographiée - en 1970 puis 1990 - à l'Agfamatic, cet appareil jetable, presque un jouet, qu'un photographe pourrait ne pas prendre au sérieux... Pourtant, Bernard Plossu joue avec les possibilités de l'appareil, si différentes de celles de son Nikkormat professionnel, et nous offre ici un nouveau regard "instantané" sur la ville...
"Photos faites à l'Agfamatic, "pour enfants" c'est-à-dire d'une "technique enfantine"... Rien à régler, on met juste sur le petit dessin de nuages ou de soleil. Un rêve I Et en fait d'enfantin, ce sont les appareils les plus révolutionnaires I Pensez, il n'y a même plus à régler, il suffit d'appuyer : on peut photographier avant même qu'on ait eu le temps de se demander si on allait prendre la photo ou pas ! On n'a même plus le temps d'hésiter Plus rapide que du reportage ! " B.P.
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La théorie de l'inconscient, objet de séduction ou de répulsion intellectuelle, a radicalement changé l'histoire des idées.
Qu'on ne puisse plus, après freud, penser ni écrire comme avant, est une évidence universellement admise. pourtant, la psychanalyse, fondée sur l'hypothèse d'une rupture entre l'homme et lui-même, s'interdit par principe toute systématisation qui ne pourrait que donner prise au soupçon. aussi, ce " retour à freud ", qui réunit des psychanalystes de tous bords, se veut essentiellement interrogatif. il cherche à présenter une démarche plutôt qu'à dresser un bilan, à poser des questions à freud plutôt qu'à répondre en son nom.
Ce livre fait partie d'urne série de rééditions corrigées et augmentées de l'arc, revue incontournable du paysage intellectuel hexagonal pendant plus de trente années.
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Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture. l'exposition consacrée à Boris Vian, présentée à la Bibliothèque nationale de France réunit les multiples facettes de son oeuvre afin d'en dégager l'unité et la richesse.
Peu reconnu de son vivant, Boris Vian (1920-1959) est découvert de façon posthume quand Jean-Jacques Pauvert réédite L'Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d'une langue originale et d'un univers foisonnant, en fait une légende. Diplômé de l'École centrale, Boris Vian n'exerce son métier d'ingénieur que quelques années et préfère se consacrer à l'écriture.
Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il rédige J'irai cracher sur vos tombes, dans le style des romans noirs américains, en se faisant passer pour le traducteur. Bien que l'ouvrage, jugé scandaleux, soit censuré, trois autres titres de Vernon Sullivan voient le jour jusqu'en 1950. L'image de l'écrivain en pâtit : après L'Écume des jours, les romans signés de son véritable nom passent inaperçus. En 1953, devant l'échec de L'Arrache-coeur, il se détourne de l'écriture romanesque au profit de la chanson, en tant que parolier, chanteur et directeur artistique chez Philips.
Il crée également pour le théâtre et le cabaret. Cet ouvrage, publié à l'occasion de l'exposition, emmène le visiteur sur les traces de Boris Vian, de Saint-Germain-des-Prés au Collège de Pataphysique, des clubs de jazz aux cafés fréquentés par les intellectuels engagés comme Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir.
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Catalogue raisonné des cartons d'invitation (expositions personnelles 1969-2020).
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né en 1953, bogdan konopka vit et travaille à wroclaw où, après une formation de photochimiste, il exerce la photographie appliquée au sein du laboratoire de l'université polytechnique. il en démissionne suite aux pressions du régime, devient membre du courant photographie élémentaire, s'en détache, fonde sa propre galerie, post scriptum, et participe aux actions artistiques de l'underground, tout en photographiant sa ville et son climat apocalyptique. il arrive en france en 1989 où il poursuit son travail sur le devenir des villes. il photographie leurs faces cachées, fragiles " non comme le seul prétexte à une accumulation désespérante, ni comme illusion d'une conquête, mais comme retrouvailles d'un sens, perception d'une écriture terrestre, d'une géographie dont nous avons oublié que nous sommes les auteurs ", faisant sienne la réflexion de georges perec. grand prix européen de la photographie de la ville de vevey en 1998, il voyage pendant deux ans en europe centrale. ce travail intitulé reconnaissances prend la forme d'une exposition et d'un portfolio. aujourd'hui, son regard attentif et patient se porte sur les villes chinoises et leur architecture vernaculaire très menacée. représenté par la galerie françoise paviot à paris, le travail de bogdan konopka est présent dans les collections publiques (musée national d'art moderne/centre georges pompidou, maison européenne de la photographie, fonds national d'art contemporain, fonds régional d'art contemporain ile-de-france...) et privées. pierre haski est journaliste, ancien correspondant du journal libération en chine. il est l'auteur du journal de ma yan (ramsay, 2002), du sang de la chine (grasset, 2005) et de cinq ans en chine (les arènes, 2006). pierre haski est le cofondateur du site internet d'informations www.rue89.com.
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" prononcez ora et j'entends "or", comme la lumière parfois incandescente et chaude qui enveloppe ces terres émergeant du pacifique, comme la lumière des danseurs de feu caressant les corps.
j'entends "origine", comme ce sentiment d'être dans le berceau des hommes quand les nuits lumineuses dévoilent une voie lactée épaisse, proche et tangible. j'entends "aura", comme ce souffle de puissance ressenti aux îles marquises où l'océan chante dans le "trou du souffleur", comme cette curieuse émanation de vie face aux veux immenses des tiki solidement ancrés dans la terre des temples à ciel ouvert, immuables depuis tant de siècles.
j'entends "oracle" tant ces "marae" semblent nous inviter à la volonté des dieux. j'entends "eaux" comme cette immensité liquide qui nous entoure, comme des trésors de perles noires que l'océan enfante et dont la lumière est captive... " ainsi françois rousseau confronté à la magnificience de tahiti et de ses îles, cherche-t-il à restituer, à travers des photographies chargées de sensualité, l'ora : le principe vital polynésien
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Bamako 2007 ; dans la ville et au delà ; VII rencontres africaines de la photographie
Collectif
- Marval
- 1 Novembre 2007
- 9782862344119
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Territoires de france(francais-anglais-allemand-espagnol)
Gilson Jean-Pierre
- Marval
- 16 Mai 2002
- 9782862343464
Jean-pierre gilson, perfectionniste accompli de la photographie de paysage, a parcouru, au rythme des quatre saisons, l'ensemble des départements français et des territoires d'outre-mer.
Les photographies qu'il a cueillies tout au long de ce périple sont celles d'un promeneur qui, au détour d'un sentier ou d'une forêt, découvre toute la poésie d'un paysage et, un peu plus loin, l'étonnante composition qu'un arbre, une rivière, ou un nuage, peuvent offrir. territoires de france présente par région un état du paysage de la france actuelle en plus de trois cents photographies toutes empreintes de l'écriture si particulière à ce photographe de renom.
Chaque région de territoires de france s'ouvre sur le texte d'un grand écrivain qui, de sang ou de coeur, a su rester proche d'elle.
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Dans Figures de l'étranger dans la littérature française, Abdelkebir Khatibi place Marguerite Duras aux côtés de Segalen, de Jean Genet et de Roland Barthes, de ces écrivains qui ont transformé leurs voyages en une plongée dans l'étrangeté et en une expérience initiatique riche et féconde. Avec Marguerite Duras, aussi bien pour l'écrivain que pour le lecteur, ce n'est pas seulement la découverte d'un ailleurs géographique, culturel et/ ou mental, mais exploration des zones inconnues et ténébreuses de soi-même.
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