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Sciences économiques
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Petit précis de mondialisation Tome 4 : Géopolitique du moustique
Erik Orsenna, Isabelle de Saint Aubin
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 29 Mai 2019
- 9782253073895
Les moustiques viennent de la nuit des temps (250 millions d'années), mais ils ne s'attardent pas (durée de vie moyenne : 30 jours). Nombreux (3 564 espèces), installés sur les cinq continents (Groenland inclus), ils tuent volontiers (750 000 morts chaque année).
Quand ils nous vrombissent à l'oreille, ils ne se contentent pas de pourrir nos nuits, c'est une histoire qu'ils nous racontent : leur point de vue sur la mondialisation. Une histoire planétaire de frontières abolies, de mutations permanentes, de luttes pour survivre. L'histoire, surtout, d'un couple à trois : le moustique, le parasite et sa proie.
Pour tenter de nous en débarrasser, allons-nous utiliser les pouvoirs vertigineux que nous offrent les manipulations génétiques ? Avec quels risques ? Deviendrons-nous des apprentis sorciers ?
Après le coton, l'eau et le papier, je vous emmène faire un nouveau voyage pour tenter de mieux comprendre notre Terre : Guyane, Cambodge, Pékin, Sénégal, Brésil, sans oublier la mythique forêt Zika (Ouganda)... Je vous promets des fièvres !E.O.L'écrivain fait ici preuve d'une curiosité sans cesse en éveil, d'un étonnement permanent. On se régale. Paul Benkimoun, Le Monde science & médecine.Entre le reportage au long cours et le conte. De la science, on glisse avec bonheur dans la fable. Arnaud de La Grange, Le Figaro.Un raconteur de grand talent. Françoise Monier, Lire. -
Petit précis de mondialisation Tome 1 : Voyage aux pays du coton
Erik Orsenna
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 31 Octobre 2007
- 9782253121947
Cette histoire commence dans la nuit des temps. Un homme qui passe remarque un arbuste dont les branches se terminent par des flocons blancs. On peut imaginer qu'il approche la main. L'espèce humaine vient de faire connaissance avec la douceur du coton.
Depuis des années, quelque chose me disait qu'en suivant les cheminsdu coton, de l'agriculture à l'industrie textile en passant par la biochimie, [...] je comprendrais mieux ma planète. Les résultats de la longue enquête ont dépassé mes espérances.
Pour comprendre les mondialisations, celles d'hier et celle d'aujourd'hui, rien ne vaut l'examen d'un morceau de tissu. Sans doute parce qu'il n'est fait que de fils et de liens, et des voyages de la navette. -
Petit précis de mondialisation Tome 2 : L'avenir de l'eau
Erik Orsenna
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 2 Juin 2010
- 9782253129936
Dans dix ans, dans vingt ans, aurons-nous assez d'eau ? Assez d'eau pour boire ? Assez d'eau pour faire pousser les plantes ? Assez d'eau pour éviter qu'à toutes les raisons de faire la guerre s'ajoute celle du manque d'eau ? Dans l'espoir de répondre à ces questions, je me suis promené. Longuement. Du Nil au Huang He (fleuve Jaune). De l'Amazone à la toute petite rivière Neste, affluent de la Garonne. De l'Australie qui meurt de soif aux îles du Brahmapoutre noyées par les inondations... J'ai rencontré des scientifiques, des paysans, des religieux, des constructeurs de barrages [...]. De retour de voyage, voici maintenant venu le moment de raconter. Un habitant de la planète sur six continue de n'avoir pas accès à l'eau. Un sur deux vit sans système d'évacuation. Pourquoi ? E. O.Un passionnant précis sur les enjeux mondiaux de l'or bleu. Limpide mais inquiétant. Marianne Payot, L'Express.
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Petit précis de mondialisation Tome 3 : Sur la route du papier
Erik Orsenna
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 27 Mars 2013
- 9782253174080
Un jour, je me suis dit que je ne l'avais jamais remercié. Pourtant, je lui devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et surtout sans avoir lu ? [...] Alors j'ai pris la route. Sa route. De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la Russie, l'Inde, le Japon, l'Indonésie, l'Ouzbékistan, le Brésil, l'Italie, le Portugal et bien sûr la France, j'ai rendu visite aux souvenirs les plus anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies les plus modernes. Saviez-vous que le chiffre d'affaires planétaire du papier l'emporte sur celui de l'aéronautique ? Comme je me préparais au départ, une petite voix m'avait soufflé : « Deux mille ans que la planète et le papier cohabitent. Plus tu en sauras sur lui, mieux tu apprendras sur elle. » La petite voix n'avait pas tort. E. O. Donnez-lui une page, Orsenna en fera une épopée. Clémentine Goldszal, Elle.
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Camille de Toledo
Archimondain, jolipunk
« Je suis un asthmatique de l'âme. » Par cet aveu initial, Camille de Toledo, né en 1976, ouvre son autobiographie qui pourrait bien être celle de toute sa génération.
Une génération dont l'éducation s'est faite entre la chute du mur de Berlin et les attentats du 11 septembre 2001. Une génération en rupture avec les barricades désenchantées de 1968, les chantres modernes de la fluidité libérale, les cyniques de l'âge audiovisuel et médiatique et les dandys désabusés des grandes métropoles. Une génération lassée de la dérision et de l'ironie, impatiente de trouver les voies d'une nouvelle écriture du monde.
La presse littéraire a salué dans ce premier livre, qui est à la fois roman, essai et confession, une sensibilité et un ton neufs, insolents, le premier acte d'une rupture avec l'ordre des choses.
Il a suffisamment de talent, de culture, de conscience politique et d'énergie pour que l'on suive avec plaisir son odyssée intime au pays des cyniques, des accablés, des fourriers gauchistes et nomades du capitalisme.
Philippe Lançon, Libération.
Il surtitre son livre : Confessions d'un jeune homme à contretemps. C'est faux. Il est en plein dans le temps. Ou plutôt, il perpétue une tradition qui exige qu'un jeune homme normalement constitué suffoque dans son siècle.
Philippe Tesson, Le Figaro.
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Dans La Dictature du profit (Une étrange dictature), Viviane Forrester va plus loin que dans L'Horreur économique (prix Médicis 1996), livre fondateur. Elle y démontre la possibilité de résister au régime politique ultralibéral camouflé derrière le terme de « mondialisation », la nécessité de lutter contre une idéologie pernicieuse et destructrice.
Lutte nécessaire contre cette folie consistant à tenir pour indispensable le profit spéculatif, pour sacrée la volatilité spéculative, pour souveraine l'incontrôlable bulle financière. Folie qui maintient la moitié de l'humanité dans un état de misère absolue et contraint un nombre croissant de travailleurs à vivre au-dessous du seuil de pauvreté ; qui institue la pauvreté à la place du chômage et décrète la pénalisation de celui-ci, rétablissant ainsi le travail forcé ; qui sabote les secteurs les plus indispensables à la civilisation, tels ceux de la santé et de l'éducation, regardés avant tout comme sources de « déficits publics ».
Ce n'est pas l'économie qui détruit le politique, mais une certaine politique qui tue l'économie réelle.