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Black Out
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La Balalaïka est un instrument de musique russe, hérité des Tatares, à la croisée des cultures et des époques, utilisé pour relater les subtilités de l'âme slave en musique. Une allégorie qui correspond à l'écriture de Richard Palachak, dont le style exprime autant que les histoires qu'il raconte. À travers ce livre, il nous propose une fête truculente de la folie, en passant par la farce et la mélancolie, sans que les différentes émotions ne connaissent de séparations. Cette oeuvre pose en effet la question de la frontière entre illusion et réalité, à travers trois nouvelles.
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Grand habitué des fanzines, dans lesquels il a pu aiguiser sa plume, Romano débarque avec une toute première parution exclusivement réservée à ses histoires les plus sombres, ses délires les plus dérangeants. Romano sait mener le lecteur à l'exact endroit de ses envies, pour le surprendre d'une claque parfois si violente qu'elle en donnerait presque des nausées...
D'où l'avertissement : lecture déconseillée aux estomacs mal accrochés...
Dans ce recueil vous retrouverez les nouvelles : « Tri sélectif », « Droits d'auteur », « La main verte », « Jalouse », « Conquête clandestine ».
Avec dans le coeur une certaine fierté colorée d'une pointe de timidité et d'inquiétude, c'est un peu de lui-même qu'il livrait au monde, dévoilant une part de son intimité et autorisant les critiques à propos de son bébé, qu'il avait enfanté à la fois dans le plaisir et la douleur. La majorité le trouverait franchement laid ; d'autres conviendraient qu'il ne lui ressemble pas beaucoup, finalement, à part peut-être les yeux ou le nez ; un petit nombre enfin serait probablement réjoui par la venue de ce bout de chou qu'ils trouveraient bien mignon et tâcheraient d'apprécier simplement.
Il avait éprouvé un bonheur incomparable à le façonner, le nourrir et le faire grandir, mais il avait aussi beaucoup souffert, confronté à ses propres limites, face à tout ce qu'il ne parvenait pas à exprimer malgré ses efforts.
Bien sûr ses histoires n'étaient pas une grande oeuvre qui révolutionnerait la littérature, loin s'en faut, et Abel en était bien conscient, mais il y avait mis tant de coeur, tellement de sincérité et d'énergie, qu'il les estimait comme les plus belles choses qu'il eut créées, même s'il les avait grevées malgré lui d'innombrables handicaps qui ne pourraient jamais être compensés. -
Ecrivain de longue date, Christian Brissart est de ceux qui jouent avec le cynisme comme un bambin jouerait au puzzle au beau milieu d'une autoroute : la cruauté est visible certes, mais elle prête tout de même à sourire.
Vous êtes prévenus.
Ne vous offusquez pas alors, vous, critiques de tous bords qui par mégarde viendraient à feuilleter ce recueil, il est mordant et subversif, et il risque de sévèrement écorcher toute conscience prosaïque présumée insensible à l'art délicat de l'humour noir...
Lecture déconseillée aux censeurs sensibles.
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Adam, Coco, Sigmund, Tonio, Zoé...
Voilà des noms qui évoquent peut-être en vous quelques sentiments mitigés ?
Ecorché vif, cerveau brûlé, d'inclination neurasthénique ou suicidaire, du misogyne au fou furieux en passant par le plus commun des amnésiques antérogrades...
Vous les connaissez ?
Non...
Et pourtant... aux confins des méandres de votre personnalité... ils pourraient bien parvenir à vous ressembler...
Tous ces gens de fait ne sont pas à l'article de l'extinction. Ils pourraient fort bien faire partie de votre entourage, ils pourraient être un de vos voisins, un cousin ou même votre paternel et leur caractère marginal ne les rendrait pas pour autant foncièrement détestables...
Apprenez à les connaître au travers de ces quelques nouvelles - courts extraits de leur vie - qui vous transporteront au sein d'introspections profondes entre futile mal-être et destin funeste.
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Lili, Archy, Cherry, Anders, Nono...
Cinq nouveaux inscrits à l'école de la vie... et par-là même, à celle de la mort aussi...
Rassurez-vous, cet opus est bien plus gentillet que son prédécesseur. Hé oui... Le pourcentage de décès a accusé malgré l'auteur - et cela risque d'en chagriner quelques-uns - une légère diminution...
Disons... d'à peu près... 25%. Navré.
Certes moins de cadavres, mais... plus de déceptions... Le tout baigné dans une harmonieuse dérision :
L'ironie du sort.
Pourquoi essayer d'avancer plus vite que le destin ne le permet ? Pourquoi aller chercher trop loin ce que l'on a à ses côtés ? Pourquoi s'attacher encore aux liens qui s'effilochent et sont condamnés à céder ?
Par amour ? Par égoïsme ? Par stupidité ?
Manifestement les trois mon Capitaine, panachés en un élixir de sénescence dont la fiole serait matinée d'un peu de bonne volonté volée et de beaucoup de peine perdue...
Lecture déconseillée aux âmes en perdition.
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Poetique du morcellement
V. Janulewicz Romano
- Black Out
- Nouvelles Noires
- 25 Octobre 2014
- 9782916753287
Dans un effort qui lui arracha un grognement furieux, Laura s'arc-bouta une nouvelle fois. Écrasant de ses dents la gaine du câble électrique qui la muselait, bandant les muscles de son corps au maximum, elle essaya de faire céder les liens qui lui déchiquetaient les poignets et lui donnaient l'impression que ses chevilles étaient boulonnées par des rivets.
Elle secoua la tête mais le sac qui l'enveloppait était trop serré. Il ne bougea même pas ; Laura ne tarderait pas à manquer d'air. La jeune femme paniquait, consciente que ses forces l'abandonnaient. Elle luttait sans relâche, comme une bête prise au piège, depuis un temps qui lui semblait une éternité. En vain. La chaleur de son propre souffle, de plus en plus court et rapide, lui devenait insupportable. Ses tempes cognaient, elle défaillait. Elle se sentit soudain happée par un vide sans fin, à la mesure de son abattement et de son désespoir. -
Une anti-capitaliste, des slips, une égorgeuse... Balade au pays de la folie : de quel côté du mur de l'asile sont les fous ? Aucune bonne réponse, mais les pauvres hères tanguent sur un bateau ivre, au gré des tempêtes vrillant le crâne de leur créateur, un grand habitué de ce genre de folie, furieuse ou douce. Un malade qui pose quelquefois ses amarres sur une paisible plage de sable fin, très fin, aussi fin que son humour dérisoire...