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Albiana
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L'amour c'est difficile, ça enflamme les sens et ça clôt les paupières.
Et puis il reste quand même à s'occuper de la vie autour, avec sa fanfare, tous les sons en même temps, dans un grand tintamarre où les pensées ont un mal douloureux à éclore.
Il y a tant à faire. tant à dire. Tant de joie à éprouver. et cette sale poudre blanche.
Lui, c'est Il. Elle, c'est moi. Tant d'amour et tant de distance. Il y a mon amour et il y a sa désespérance.
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Ce jour de l'An n'est plus un jour de fête, c'est devenu un cauchemar dont il va bien falloir sortir. Laurence Albertini et Sébastien Rison, plongés vifs au milieu d'un univers dont ils ne connaissent ni la langue ni les codes, enquêtent aux côtés de la police taiwanaise.
Retrouver Paul, leur hôte, cousin de Laurence et jeune agent commercial d'une société très particulière, et retrouver monsieur Lee, président de la Chips Inc., puissant industriel avec lequel il réveillonnait, voilà le défi lancé aux deux enquêteurs touristes venus de Corse.
Entre lumières scintillantes et vieilles lunes, dans les noires entrailles du dragon asiatique, une coupe sang-de-boeuf brille de l'éclat étrange des objets précieux et maudits... -
Les enfants Stratigis ont été assassi-nés ! Ce meurtre sordide s'est déroulé dans la maison sur la colline, la superbe villa de leurs ri-ches parents.
« Les Stratigis fascinaient Corinthe. On les adu-lait et on les détestait. Le meurtrier pourrait être n'importe qui. Même l'un de leurs proches. » Voi-là ce qui se dit. La Stratigis, la mère, est une étrangère, étrange et lointaine. Jalouse et jalou-sée. Elle porte sur ses épaules tout le chagrin du monde et peut-être plus encore...
Il y a davantage de secrets qu'il n'y paraît dans cette histoire.
Non, pas une histoire, une tragédie ! L'inspec-teur, qui aurait préféré fouetter d'autres chats, flanqué de Ploutarchos, le vagabond des rues, ne sait pas encore qu'il va affronter la mort...
Who dunnit dans la plus grande des traditions des inspecteurs pourchassant les criminels, L'or est un poison, a ceci de particulier qu'il ne connaît pas d'épo-que. S'agit-il de l'antique Grèce ?ou bien de celle plus actuelle où les riches n'ont rien connu de la crise et les pauvres tout subi ?
Le lecteur se délectera de cette navigation incertaine dans le temps et dans l'espace, accroché aux basques d'un inspecteur éminemment sympathique et plutôt terre à terre, lui.
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Dans le Sud de l'île, une jeune conseillère en patrimoine est retrouvée assassinée au bas d'un pont. Dans les arcanes des milieux de l'immobilier et des grandes fortunes, une affaire de famille est au coeur du mystère... Aux enquêteurs de trouver le fil rouge qui les mènera jusqu'à l'assassin !
C'est l'automne en Corse, la saison où la nature s'assoupit doucement. Bientôt la Toussaint et le jour des Morts... Un temps propice à la grisaille, à la décrépitude et au meurtre... Lisa Fichter a été retrouvée morte au bas du pont de Campo...
Le petit village, si tranquille d'ordinaire, est en proie au doute et à la rumeur. Il faut dire que la jeune gestionnaire de patrimoine n'était peut-être pas l'ange qu'elle paraissait et que, lorsqu'il s'agit d'immobilier, en Corse, les appétits s'aiguisent... Et puis le patrimoine ici, c'est toujours des affaires de famille, compliquées, secrètes, violentes...
C'est aux inspecteurs Sébastien Rison et Laurence Albertini qu'il reviendra de faire jaillir la lumière...
Un whodunit... -
« Moi, j'aimais bien Marie-France.
Je la trouvais très belle et j'aimais beaucoup ces tons violets dont elle s'habillait toujours ». La remarque fut accueillie par un haussement d'épaules... « Allons bon, le violet, justement. Savez-vous ce que ma grand-mère me disait sur les femmes en violet ? » L'assistance était tout ouïe. « Eh bien, les femmes en violet sont des intrigantes ou des folles. C'est un signe de demi-deuil, soit. Mais c'est un ton dur qui ne va vraiment avec rien et qui n'avantage personne.
En tout cas, une femme en violet, c'est quelqu'un qui veut quelque chose : de l'attention ou de l'argent. Et c'est surtout quelqu'un qui n'a pas suffisamment de goût ni de jugeote pour se les procurer en mettant des vêtements de bon goût ». Devant l'assentiment que provoquait cette réflexion, Madame Bastien sentit qu'il lui fallait frapper un grand coup. « Eh bien, si Marie-France a simplement trébuché sur un tas de barbelés, il sera difficile d'expliquer comment elle s'est arraché les yeux ».
En effet, il s'agit bien d'un crime. bientôt suivi par d'autres. Des crimes qui se ressemblent tant par leur cruauté, leur absurdité que par un goût affirmé pour la mise en scène macabre, un brin déjantée. Qui est cet esprit malin qui hante les rues de Pellebayne et s'adonne avec tant d'application à de sanglants jeux de gamins ? Avec ce polar campagnard, décalé, fleurant bon l'humour «chabrolien», l'auteur s'applique à brouiller les pistes et offre au lecteur un jeu de marelle sanglant et amusant...
Et que demander de plus à un bon
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Un roman policier inquiétant au coeur d'une Grèce intemporelle. Une enquête menée tambour battant par le trio amoureux qui s'était déjà illustré dans "L'or est un poison".
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Une histoire de fou...
Le héros, un tantinet paranoïaque se met en tête que les premiers refus de son manuscrit sont une injure irréparable et que, partant de là, ceux qui l'ont acceptés n'ont pas plus eu d'égard envers son écrit :
Ils n'y ont vu qu'une opportunité commerciale juteuse. Un best seller ne cache pas mieux l'hypocrisie et la prétention d'un éditeur que livre raté.
Mobile acquis et goût du crime parfait chevillé au corps depuis ses années d'université, il ne lui restera plus qu'à mettre en oeuvre... les comptes d'auteurs ne sont pas toujours de bons comptes !
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Un noir capcorsin dont le style rappellera certains ouvrages déjà parus dans la Nera sous un autre nom...
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Frais nommé au SRPJ de Corse, un lieutenant fait des débuts sur les chapeaux de roues... attention à la sortie de route...
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L'inspecteur Paravisini n'est pas à proprement parler un antihéros.
Il est un homme, simplement, qui cherche à démêler dans le même temps les fils de l'enquête et ceux de sa propre vie. Mais les monstres de l'enfance sont parfois aussi redoutables que ceux qui se promènent en toute liberté.
Violent, autant que peut l'être la nature humaine, peuplé de personnages cruels, autant que la politique ou l'engagement militant peuvent parfois générer... voilà un polar dont personne ne sort pas indemne.
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Quand tourisme et gastronomie de ter-roir se rencontrent...
Dans une île aux antécédents cannibales, deux corps sont retrouvés. Leurs meilleurs morceaux ont été découpés et cuisinés avec une application certaine.
À la stupéfaction succède bientôt le grand frisson annonciateur de foules de touristes mues par l'appétit du sang et du théâtre de la sauvagerie. Le crime est un spectacle et il profite, quoi qu'on en pense...
Mais voilà, les meurtres et les sacrifices à vi-sée culinaire commencent à se multiplier et les enquêteurs se donneront bien du mal pour démêler le vrai du faux.
Un polar comédie à l'humour grinçant, à cro-quer à pleines dents !!!
On se souviendra longtemps de ces deux frè-res, geeks, rastas, hommes d'affaires surfant sur la vague du revival identitaire ; de cette tour operator disponible pour vivre et faire vivre le grand frisson à ses groupes de cadres WASP argentés ; de cette pauvre enquêtrice (on ne vous en dit pas plus), de cet anthropo-logue sentant la naphtaline, de cet air de fête macabre qui semble animer la micro-société insulaire prête à tout pour exister malgré tout...
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A Marseille, si tout n'est pas rose, il reste au moins le blanc et bleu, celui de l'OM ! Et chez les " petites gens " c'est un moteur suffisamment puissant pour débrider toutes imaginations. Dans la famille recomposée, c'est le cadet, celui qui est dans le fauteuil roulant qui mène le bal, et son idée de génie qui nécessite quelques fonds de départ conduit les trois frères au hold-up... raté ! On n'est pas loin du Pigeon et pas loin non plus de la famille Malaussène de Pennac...
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Qui a tue le cure du village? qui pouvait en vouloir à cet homme de bien? Quel mystère porte en lui ce clandestin prêt à tout pour intégrer es hautes sphères de cette armée cagoulée qui fait régner l'ordre jusqu'à l'assassinat? Quel lien avec ce désastre digne de l'Apocalypse qui a ravagé cette région du Cap Corse? Et quel avenir pour ce couple qui s'enfonce petit à petit dans le délire d'une folie ordinaire, dans un monde où tout sens demeure à reconstruire? La mise en abîme de cette Corse à la dérive donne le vertige...
Personne (nimu) ne peut y réchapper...
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" Le 1er janvier, à 0h 05, il y aura bientôt un an jour pour jour, j'ai tué un homme.
Et ce, il faut le savoir, en toute impunité... Je me propose de commettre un crime de même facture dans les premières minutes de l'année nouvelle. " Voici, en, substance ce qu'affirme une lettre anonyme reçue le jour du réveillon. Qui peut être assez fou pour clamer la réussite du crime parfait ? Qui l'est encore plus pour affirmer pouvoir le réitérer ? Canular ? Vantardise ? Doux dingue en mal de reconnaissance ? Dangereuse paranoïa ? Cycle infernal entamé par un tueur en série ?....
Mais un homme meurt bien, ce premier janvier, une balle en pleine tête, lors de la traditionnelle fantasia nocturne... Alors qui ? et pourquoi ? C'est le jeune inspecteur Marini qui s'y colle... il pourrait bien y laisser sa peau !
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Paulo va mourir. Et Batti le sait parce qu'il l'a rêvé... II sait aussi qu'avec ce genre de rêve, son pote n'en a plus que pour quatre jours. La maladie ? Un accident ? Non, c'est l'assassinat qui mettra fin à l'existence insouciante du petit prof ! Mais justement, quel peut bien être le mobile d'un tel crime ? Les malfrats locaux, les antiterroristes, les nationalistes ou les condés... qui donc a intérêt à voir disparaître l'ami d'enfance de l'inspecteur ? Dans les bas-quartiers d'Ajaccio, la pègre se réveille et les sgaiuffi veulent prendre le pouvoir : attenti !
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Agatha Christie en Corse ?
La célèbre romancière, si habile à masquer les indices criminels et les motivations de ses personnages, a su se ménager des blancs dans sa biographie. Jamais elle n'a voulu révéler ce qu'il s'était réellement passé pendant une disparition de plusieurs semaines -une peine de coeur qu'elle voulait fuir, un désir de s'échapper devant une notoriété grandissante, un jeu de chat et de souris dans la vraie vie). De quoi exciter l'imagination et surtout motiver une enquête approfondie.
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La mala via, chez Dante, c'est la voie qui nécessairement mènera Icare à la catastrophe. Elle est pavée d'intentions inavouables et mortifères.
C'est dans la culture corse ce qui, souvent imperceptiblement, déraille et conduit à la ruine et au malheur. C'est le mauvais choix et la mauvaise destinée. C'est la fatalité agie.
Dans Malavia, ce sont ces histoires humaines où un rien fait basculer la destinée, ce sont celles de ces deux amis qui tombent dans un guet-apens, de ce jeune guetteur sans conscience, de ces deux frères truands, de ce jeune couple qui rompra, de ce père et son fils qui se sont éloignés ou encore de ce nouveau couple où l'attirance réciproque doit ou non donner une destinée à l'amour naissant...