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Humus
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Henri Roorda s'est opposé toute sa vie à une école autoritaire qui impose des schémas scolaires stériles, décourageant le désir de connaissance de la jeunesse.
Pour célébrer le centenaire de la parution du Pédagogue n'aime pas les enfants, les éditions HumuS en publient le fac-similé, accompagné d'une introduction de Marianne Enckell et d'une étude de Doris Jakubec. Images inédites, bibliographie exhaustive, témoignages d'anciens élèves du professeur de mathématiques agrémentent le volume.
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Bernhard Willem Holtrop, dit Willem, est dessinateur, graphiste, chroniqueur, dénicheur de talents. L'humour de Willem est rude, coriace et salutaire. «Si Willem était un arbre, cela expliquerait la sensation que l'on éprouve en l'approchant, d'être surplombé par la masse feuillue d'une oeuvre et en même temps de fouler l'enchevêtrement souterrain des racines de la culture artistique, de la connaissance historique, de la préscience et de la science politiques, de l'érudition la plus finement ramifiée». Gébé (rédacteur en chef de Hara-Kiri, puis de Charlie Hebdo). Les dessins ici présentés, aquarelles à l'humour ravageur, ont été publiés dans Siné Mensuel
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Depuis l'apparition du vignoble, l'amour et le vin sont inséparables. Tantôt boisson des dieux, tantôt breuvage des poètes, le vin a la vertu de rapprocher les êtres. De la riche mythologie antique - Dionysos et Bacchus - aux fêtes des confréries contemporaines, le vin enflamme l'imaginaire et génère de la convivialité. L'idée est de proposer un parcours ludique et culturel, badin et savant pour aller par siècles et contrées à la découverte des plaisirs du boire et des méandres du désir. Livre richement illustré d'un millier d'images (dessins, objets, cartes postales,...) avec la participation d'une quarantaine d'artistes contemporains qui ont créé spécialement une oeuvre.
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Depuis notre petite enfance, nous jouons à cache-cache, aux devinettes, nous aimons élucider les mystères, nous déguiser, nous cherchons à nous faire peur, à nous surprendre, à être étonné et illusionné. Adulte, nous continuons à nous adonner au goût du mystère, du secret, du caché et prenons plaisir à dévoiler... Beau livre à la couverture de velours, riche en illustrations érotiques, comme un petit musée.
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Tout se passe dans le salon privé d'un théâtre érotique. Derrière les tentures, on découvre une petite scénographie, de la masturbation en images, des vécus mis en mots. Marianne Chargois officie dans le travail du sexe et en tire une vision singulière de la mécanique sexuelle. Dans l'exercice de sa pratique, elle donne corps aux fantasmes souterrains qui animent certains hommes. Ce petit théâtre est un lieu exutoire, où la jouissance se vit hors des bienséances et se moque des convenances. Nanad' Panam a illustré d'images malicieuses ces scènes authentiques. Il s'agit d'un théâtre clos, sans spectateurs, réservé aux acteurs. C'est un livre qui transforme le lecteur en voyeur...
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Les amants ne devraient porter que des mocassins
Joumana Haddad, Patricia Nik-dad
- Humus
- 1 Décembre 2010
- 9782940127542
Ecrivain, poète et journaliste libanaise, Joumana Haddad a ciselé un court récit autour des désirs croisés, emmêlés et contradictoires, qui apparaissent au cours d'une soirée initiatrice dans une boîte échangiste parisienne. Avec une certaine distance ironique, son héroïne dépeint une immersion dans ce monde noctambule et interlope de tous les possibles, mais aussi son désappointement devant la fade banalité de certains comportements. Enluminé par les dessins de l'artiste franco-iranienne, Patricia Nik-Dad, les Mocassins nous emmènent sur les pas d'une femme libre de notre temps, à mi-chemin de la culture arabe et occidentale. Joumana Haddad est directrice de Jasad, le premier magazine érotique en langue arabe, publié à Beyrouth, depuis 2008.
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Monographie de l'artiste. L'oeuvre de Jean Rustin se caractérise par le contraste saisissant entre deux périodes. La première témoigne d'une abstraction (art) joyeuse et très colorée. Mais une importante rétrospective d'une centaine de ses toiles au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, en 1971, marque profondément la carrière de l'artiste. Il est en effet bouleversé par la vision de l'ensemble de ses oeuvres qu'il jugera dès lors « trop belles ». Il déclarera : « J'en avais assez de faire un chef-d'oeuvre par jour ! » Il rompt dès lors avec cette abstraction au profit d'une figuration révélant un univers sombre, proche de la folie. C'est cette dernière qui est ici présentée.
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En une centaine de dessins, l'origine du monde, source universel de plaisir, est abordée sous l'angle de la contrepèterie visuelle. Confusions, jeux de mots, permutations de sens sont convoqués afin de redécouvrir autrement la vulve si convulsée, tant convoitée et trop contournée. Enfin une réhabilitation de ce terme tant décrié et un hommage au mystère du féminin. Olivier Texier vient au monde à Nantes en 1972, où il vit et travaille. Collaborateur du mensuel Psikopat, il publie des albums chez des éditeurs marquants de la scène alternative, comme Le Dernier Cri, Humeurs ou les Requins Marteaux. Il fait partie de la Fédération Internationale de Catch de Dessin à moustache, dont il occupe la fonction d'arbitre de touche, après avoir été sacré Grand Champion en 2007. Il est l'auteur de Grotesk paru aux éditions Même pas mal en avril 2013. http://otexier.blogspot.fr/
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La face cachée de Marcel Vidoudez, l'artiste qui écoula sous le manteau, en la prude Suisse romande du milieu du XXe siècle, des aquarelles lestes et friponnes dans le style frais et limpide qui a fait son succès public. Textes de Pierre Yves Lador, Nicole Vidoudez, Michel Froidevaux.
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Par le fusain, par le crayon noirs et de couleurs, par le collage, Pierre Gisling traque le mystère des corps. Inlassablement, il arpente les anatomies, révèle les courbes envoutantes, scrute les replis, caresse les peaux, ... Le féminin surtout, mais aussi le masculin, reprennent formes dans ses grands dessins, comme autant de présences troublantes. Pour célébrer les septante-cinq ans de Pierre Gisling, une grande exposition et un livre vont accompagner ce jubilatoire jubilé. Un texte de l'écrivain Jean-Louis Kuffer - Lettre à mon ami l'artiste - introduit l'ouvrage. 140 images en quadri.
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Silane, ma femme, m'a quitté pour un artiste, un barbouillon. Moi cocu, cela s'est aussitôt su de toute la rue. « A voir la tronche qu'il tire et ce qu'il picole, elle n'est pas prête de revenir » murmurent les gens. Mais une rumeur chasse l'autre comme l'ivresse d'aujourd'hui fait oublier celle de hier...
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Jean Fontaine est né en 1952, à Mâcon. Enfance champêtre à Solutré. Etudes conjointes à l'Ecole des Beaux-Arts de Mâcon et à la Sorbone, Paris (Licence en Arts plastiques). Il est au bénéfice d'une double formation de céramiste et de sculpteur. Catalogue de l'exposition de la Galerie Humus, Lausanne (Mars-Septembre 2011). Jean Fontaine (né en 1952 à Mâcon) est un sculpteur céramiste reconnu dans l'univers de la céramique contemporaine. Son univers de sculpteur est peuplé de créatures hybrides, enchevêtrements parfaits de corps, d'animaux et de lourdes pièces mécaniques, ses chimères de céramique mêlent avec humour, sueur et cambouis, vie et machinerie. ces créatures surprenantes nous dévoilent un univers fantasmagorique, véritable mythologie du futur. L'artiste nous livre une version onirique d'un monde où les frontières entre l'homme et sa création se confondent au point d'en rejeter la définition vers des limites extraordinaires.
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Henri Roorda, né à Bruxelles le 30 novembre 1870 et mort à Lausanne le 7 novembre 1925, était un écrivain, pédagogue, humoriste et professeur de mathématiques suisse. Ce coffret de trois volumes (Henri Roorda et l'humour zèbre, Les Almanachs Balthasar, Le pessimisme joyeux - disponibles à l'unité) nous fait découvrir un auteur original, facétieux, drôle, libertaire et radical.
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Recueil de poèmes illustrés.
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Depuis plus de trente ans, l'artiste suisse Martial Leiter traite la thématique de la destruction et des violences. Bien que sujet intemporel et universel des sociétés humaines, la guerre n'en a pas moins évolué, en usant et abusant des techniques mortifères, toujours renouvelées et perfectionnées. C'est pourquoi, Leiter a entrepris une sorte de chronique dessinée des guerres « modernes » : Vietnam, Balkans, conflits pour le pétrole : 1ère et 2ème guerres du Golfe... Dans notre monde saturé d'images des journaux télévisés et de l'instantanéité Internet, le trait de Leiter permet un salutaire recul. Usant des subtilités du noir et blanc, ses crayons permettent des vues vastes et des impressions profondes. Face à ses mises en page des paysages dévastés d'après la bataille, il incite le regardeur à voir autrement les dégâts collatéraux, les frappes chirurgicales,... Dans le sillage des désastres de la guerre d'un Goya ou de la cruauté lucide d'un Posada, Leiter s'insurge contre le grotesque mortifère. A sa manière, il poursuit les danses de morts germaniques, convoquant la macabre sarabande des squelettes. En entomologiste, il scrute l'aveuglement dans l'autodestruction des humains insectes, il montre, sur fond de puits de pétrole en feu, les cortèges des populations errantes, déplacées, expulsées, en quête de refuges... Martial Leiter est né en 1952, à Fleurier. Il compte plus d'une centaine d'expositions à son actif en Suisse et à l'étranger ; rappelons, notamment son exposition autour des épouvantails, qui avait marqué les esprits, en 2004, à Cernier.Comme dessinateur de presse, il a collaboré, depuis 1991, à de nombreux journaux, tant des supports indépendants que de grands médias (Le Monde, Paris ; Le Temps, Genève ; Tagensanzeiger, Weltwoche, Die Neue Zürcher Zeitung, Zürich ; Die Zeit, Hambourg...)
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Voici l'histoire d'un homme très/trop doté par la nature : à chaque érection, son sexe s'accroît dans la mesure même de la poussée de son désir... Cet homme, Prosper, pâtissier de formation se retrouve perturbé et désorienté. Grâce à la rencontre de Pata, contorsionniste intrépide, sa singularité érectile va leur permettre de connaître un destin autant prodigieux que voluptueux.
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Ce qu'il y a d'intéressant dans le sexe, c'est la dimension non sexuelle: tout ce qu'il y a derrière, dessous et à côté de ce bazar. Voilà probablement le véritable objet d'Adelboden, recueil de souvenirs réels ou fantasmés voués à mettre à nu la petitesse comme la grâce associées à nos pratiques. Adelboden, vénérable station de l'Oberland bernois suisse, y tient une place de choix. mais au fond pas plus que Graz ou Renens.
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Tout commence lors d'une lecture de récits érotiques.
Une pucelle qui veut le rester tout en organisant des orgies rituelles rencontre un écrivain qui va écouter ses aventures avant d'être initié.
Nouvelle érotique illustrée par Macbe.
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Faim de corps est une méditation poétique et métaphysique sur la pulsion sexuelle. Il est question de désir, mais aussi d'obsession, d'addiction, de fatalité... Lors de l'étreinte, il échappe peut-être aux amants quelque chose d'essentiel: la sexualité n'est-elle pas d'abord une simple fonction du vivant destinée à la conquête de nouveaux territoires ? Depuis leur rencontre en 1993 Albertine et Germano Zullo travaillent ensemble. Ils explorent la narration dans des genres très différents et on leur doit de nombreux livres jeunesses (Les aventures de Marta, Mon tout petit, éd. La Joie de lire) et d'autres pour les plus grands.
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La Fondation Internationale d'Arts et Littératures Erotiques F.I.N.A.L.E. célèbre ses 20 ans. Unique dans le monde francophone, ces archives constituent un centre de documentation des expressions érotiques et des comportements amoureux. Ce livre, rassemblant plus de 1 500 images, en montre la richesse et la diversité à travers les époques, les pays et les cultures.
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Les personnages de ces huit nouvelles se confrontent à une sexualité qui les désempare, mais qui agit comme révélateur. Dans Culs par-dessus têtes, les désirs bousculent les partis pris et le plaisir culbute l'insignifiance...
Patrick Morier-Genoud est né en 1958 à Lausanne. Il considère la sexualité comme un espace de liberté en résistance aux diktats consuméristes et patriarcaux, aux béni-oui-oui médiatiques, à la morale ordinaire et à toutes les religions.
Eric K est né en 1970 à Lubumbashi (ex-Zaïre). Il rencontre Léa Lund en 2011 et réalise avec elle une oeuvre photographique singulière qui donne lieu à de nombreuses expositions. En 2013, il découvre la gravure et s'y consacre pleinement.
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Nous voici immergés dans le monde du burlesque, plongés dans les fanfreluches du strip-tease baroque, invités dans les coulisses virevoltantes de l'effeuillage, étourdis par les parfums capiteux, chavirés par le tourbillon des sensuelles rondeurs, ébahis par l'audace des postures... Toujours complice et inspiré, ce duo genevois continue, avec brio, de jouer erotissimo la subtile partition des désirs.