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Gerard Louis
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La Lorraine a cette particularité d'être constituée de quatre départements qui, par leur géographie et leur histoire, sont aussi différents que complémentaires. Née, à la fin du Xe siècle, sous le règne de Lothaire, elle ne rallia la France, sans conviction, qu'au décès de Stanislas Leszczynski, en 1766. Devenue française et composée à la Révolution de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de la Moselle et des Vosges, la Lorraine n'oublia pas les nombreux pays qui la composaient. Ces derniers, ignorant les limites prescrites, ont perpétué traditions et cultures locales autant que les "modernismes" successifs le permettaient. Malgré les ravages perpétrés ici par les grands conflits européens, la Lorraine est toujours riche d'un patrimoine architectural et artistique souvent méconnu. Cet ouvrage montre une Lorraine beaucoup plus colorée qu'on ne le dit. Il présente un panorama des trésors du passé et des beautés naturelles du present ; il se veut une invitation à la découverte et à l'étonnement. Villes et villages, architecture, patrimoine, paysages..., d'un pays à l'autre, les gens qui y vivent, confiants et chaleureux, ont façonné la Lorraine présentée ici comme une sorte de chef-d'oeuvre toujours sur le métier. Dans ces pages ou sur ses chemins, la Lorraine est belle à voir.
Le beau livre attend par la Lorraine et les Lorrains : 200 pages, 520 photos ... Du pays de Jeanne d'Arc à Dabo, de l'Argonne à la Déodatie, de la place Stanislas au pays haut, des verrières de la cathédrale de Metz à l'étrange cimetière Saint-Hilaire de Marville, les plus beaux sites du patrimoine de la région
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L' hiver» qui clôt le cycle des « Quatre saisons » de Régis Cavignaux est également un hommage vibrant à la nature lorraine, à ses paysages et à sa faune. Promeneur tranquille et sensible de « son » chemin, le photographe nous invite une nouvelle fois à le suivre. Bien emmitouflés dans des vêtements chauds, c'est un régal de l'accompagner, pas à pas, page à page, sur la mince couche de neige tombée ce matin... Quelques oiseaux migrateurs ont quitté la région pour leur résidence hivernale mais la plupart des animaux sait s'adapter au climat rigoureux des hivers lorrains.
Si certains mammifères préfèrent hiverner en attendant des jours meilleurs, pour les chevreuils, sangliers, renards et autres espèces, la quête de nourriture quotidienne occupe l'espace et le temps ; le froid, la neige, la glace obligeant à plus d'efforts ou d'ingéniosité. La fin de l'hiver n'est que promesses, celles des beaux jours à venir et des amours renouvelées pour la survie des espèces. Régis Cavignaux nous invite sur son chemin creux, pour une quatrième balade. À une période où chacun a le sentiment que des changements profonds s'annoncent, son regard sur la nature et l'écologie en général est précieux. C'est par une meilleure connaissance du milieu naturel, où l'humain doit se placer avec respect, qu'une renaissance vers un mieux vivre sera possible. Notre planète, notre campagne, notre jardin sont des univers merveilleux où la vraie vie s'exprime si l'on a conscience d'en être un des éléments.
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Vosges et Vosgiens dans la tourmente ; la confrontation avec l'ennemi, les rationnements, la survie, les déportations, la vie quotidienne...
Dominique Michel
- Gerard Louis
- 10 Mai 2014
- 9782357630659
Confrontation avec l'ennemi, rationnements, survie, déportations, vie quotidienne... À la veille de la Première Guerre mondiale, la "ligne bleue"des Vosges, depuis le traité de Francfort du 10 mai 1871, devient une frontière protectrice contre une éventuelle agression allemande. La population de ces cantons frontaliers demeure encore rurale, attachée depuis des générations à une terre qui la nourrit. En ce début de siècle, la révolution industrielle a déjà marqué ces vallées de son empreinte, les villes abritent des industries textiles, les cours d'eau des scieries et des féculeries.La percée allemande d'août 14 puis le recul lié à la défaite allemande de la première bataille de la Marne, démembrent ces vallées. Un véritable "rideau de fer, de feu et de sang" sépare les communes envahies brièvement, puis libérées, des 26 communes vosgiennes conquises puis occupées durant plus de quatre années longues et difficiles. Le front n'est pas éloigné, comme les poilus de la Grande Guerre, les civils, éternels méconnus, vivent au contact de la guerre, de ses dangers, de ses privations, des fausses espérances. Ce sont eux aussi des victimes de la guerre totale.
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Organiser, à Nancy, les fêtes du "Centenaire de l'exposition internationale de 1909", n'avait rien d'une sinécure.?Cela, François Larosière le savait.
Les recherches historiques qu'il va être amené à faire sur cette mémorable année 1909 vont vite se transformer en enquête "policière" pour identifier le meurtrier d'Hector Boulier, bijoutier réputé de la rue de la Pépinière. Survenu deux jours avant l'ouverture de la manifestation, ce "fait-divers" n'a pas pesé lourd dans la presse à ce moment-là ; puis il s'est perdu dans la mémoire locale.
"Connaître le nom de l'assassin, c'est retrouver le voleur de la Larme du Ciel qui devait être l'une des principales attractions de l'exposition", pense le directeur de l'exposition qui n'ignore pas que ce diamant maudit, peut-être encore caché quelque part dans la ville, aurait entraîné aussi la mort du Téméraire aux portes de Nancy, il y a plus de cinq siècles...
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Entre le Toulois et Michel Hachet, c'est une histoire d'amour de plus de cinquante ans. Attentif à soigner les animaux des fermes, contraint par tout temps de «courir» la campagne, ses pas l'ont porté jusqu'au bout du plus petit chemin de champs. Son territoire, essentiellement rural, il le connaît «par coeur». Ses paysages qu'il n'a jamais cessé de couvrir du regard sensible de l'amateur d'art et de patrimoine ont fait germer en lui l'envie de les croquer et de les partager. Les clochers, sentinelles des âmes, des heures et du temps qu'il fera, racontent l'histoire des villages et des générations qui ont fréquenté ses voûtes. Faites de bois, de pierres et d'argile, les églises n'ont pas échappé aux tumultes des siècles. C'est aussi là que l'histoire de la Lorraine s'est inscrite. Modeste chapelle, église fraîchement rénovée ou cathédrale Saint-Etienne, sous le crayon et les pinceaux du conservateur de son musée, le Toulois rend, par cet ouvrage, un hommage coloré à son patrimoine.
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Les recettes meusiennes de nos grands-mères
Jean-paul Bosmaher
- Gerard Louis
- 30 Novembre 2004
- 9782914554466
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Piquante pierre ; Vosges, 20 et 21 septembre 1944
Michel Lemaine
- Gerard Louis
- 3 Septembre 2014
- 9782357630703
Cet ouvrage apporte une nouvelle vision de l'histoire du maquis de la Piquante Pierre. Il ne se contente pas de relater les événements du maquis perçus par les acteurs de l'époque. Son but est d'analyser la situation et les combats du maquis dans le contexte plus global des événements de septembre 1944, que ce soit au niveau de la Résistance dans les Vosges ou de la conduite de la guerre sur le front Ouest. Une attention particulière est donnée au rôle des éléments parachutés ainsi qu'aux unités allemandes ayant participé à l'attaque. La cause essentielle de la destruction du maquis de la Piquante Pierre réside dans l'arrêt momentané de l'avance alliée dû à l'étirement des lignes logistiques. Il n'en demeure pas moins que la présence de ce maquis à l'arrière de l'armée allemande est la raison indirecte de la prise de Remiremont par les Américains.
La fin du maquis des Glières, première bataille de la Résistance, se compare à celle du maquis de la Piquante Pierre. La résonance en France est forte pour le maquis alpin dans le climat d'attente de 1944 et faible pour le maquis vosgien dans l'ambiance de la Libération. Le sort tragique des deux maquis présente toutefois un point commun : la mauvaise coordination entre les forces alliées et les formations de la Résistance ; ces dernières se trouvent dans des situations non maîtrisables et, en définitive, sont abandonnées à leur sort. à ceux qui ont joué leur vie dans une partie terriblement disproportionnée - et à ceux qui l'y ont perdue - cette histoire en hommage.
L'auteur :
Michel Lemaire, docteur ès-sciences, a fait carrière dans l'industrie pharmaceutique ; il est l'auteur de plus de 200 publications scientifiques. Il s'est toujours intéressé à l'histoire contemporaine et, en particulier, aux événements de la deuxième guerre mondiale. Un devoir personnel de mémoire l'a conduit à écrire cet ouvrage.
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Michel Dinet, l'Humanisme à fleur de peau
Michel Bruner, Collectif
- Gerard Louis
- 3 Septembre 2015
- 9782357630796
Le destin des grands hommes est-il de partir tôt, laissant aux autres le sentiment d'une oeuvre inachevée ?
Le 29 mars 2014, c'est un arbre, sur la route de son village, qui mit fin à la vie de Michel Dinet. Vie inlassablement vouée, avec générosité et bienveillance, au mieux-être des gens de toutes conditions.
«L'instituteur, dans la commune, est le seul et l'inestimable représentant des poètes et des artistes, des philosophes et des savants, des hommes qui ont fait et qui maintiennent l'humanité»... Comment ne pas reconnaître le maître d'école, le maire, le député... et surtout l'homme qui a tant marqué «son» territoire dans cette citation de Charles Péguy ? Il était de ceux, et ils ne sont pas nombreux, qui «maintiennent l'humanité», par son parcours, ses réalisations. Sans aucun doute a-t-il changé le coeur et la vision de ceux qui ont eu le bonheur de croiser son regard.
Michel Dinet, après plus de 40 ans à l'écoute et au service de ses concitoyens, n'était pas sans se poser de questions, sur son avenir, sur celui de la société française, de la planète... Mais il nous lègue un chemin bien tracé et défriché, un chemin bordé d'arbres qui ont pour nom, confiance, curiosité, fidélité, fraternité, espérance, générosité, simplicité, émerveillement...
Un ouvrage publié en collaboration étroite avec l'Association Michel Dinet et qui a bénéficié de la coordination éditoriale de Michel Brunner, ex-journaliste de l'Est Républicain.
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Ici, en Lorraine, on ne présente plus saint Nicolas ; il est, depuis plus d'un millénaire, le Patron des enfants ainsi que de nombreuses confréries et corporations. Le saint homme, évêque de Myre, doit sa renommée aux nombreux miracles qu'il réalisa tout au long de sa vie. Le principal d'entre eux raconte comment il ressucita trois petits enfants abominablement tués par un méchant boucher et conservés au sel, dans un cuveau... Une chanson, une légende qui est dans toutes nos têtes et qui est indissociable de notre mémoire collective. Cet ouvrage a pour objet de mettre à la portée des petits et des grands, l'histoire de ce personnage, vénéré dans toute l'Europe, adopté par les Lorrains au point d'en faire leur saint Patron et d'ériger à la fin du XVe siècle une magnifique basilique, à Saint-Nicolas-de-Port.
L'auteur : Roger Wadier a publié, depuis 1974 de nombreux ouvrages sur la Lorraine rurale. Il est l'un des meilleurs spécialistes des traditions orales, ayant collecté, dans les villages, les contes et légendes que l'on se plaisait àraconter lors des veillées... -
Il y a les collines aux lignes délicates. Il y a les coiffes blanches des femmes au bord de la rivière. Il y a les parfums et les couleurs, mais bien avant les couleurs, il y a les lueurs dans le jardin nocturne. Il y a la douce souvenance accompagnée par le maître sur son violon et chantée à mi-voix dans l'école en bois. Loin de s'engluer dans les souvenirs, Michel Louyot, dans ce livre écrit d'une plume légère, se joue du temps et convertit le passé en futur. A l'image de son grand-oncle, le peintre Edmond Louyot, l'écrivain est en partance tout en restant attaché à sa Lorraine intérieure. Ni repli, ni fuite, mais basculement, renversement, métamorphose. La porte rouge s'ouvre sur une autre porte.
Extrait : "Il y a ceux qui refusent de revenir allant jusqu'à prétendre que l'attachement au recoin, à la chambre, à la maison, au quartier, au village, au pays est à proscrire. Interdit de se retourner sur ce qu'ils considèrent comme un mythe pernicieux. Et ceux qui ayant pris la proie pour l'ombre s'y enkystent et s'y enlisent. J'appartiens à l'école de l'entre-deux, une école aux portes et aux fenêtres ouvertes où peuvent se rencontrer celui qui part, celui qui reste et celui qui revient, ou l'on ne vous demande pas si vous êtes de Metz ou de Nancy, du Duché ou de l'Evêché, de Lorraine ou d'ailleurs."
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Malgré la parution de très nombreux ouvrages et articles qui lui sont régulièrement consacrés, la Franc-Maçonnerie demeure un sujet constant de curiosité, d'intérêt, d'engouement ou de controverse. Certains, parmi ces ouvrages ne font que reprendre des données déjà existantes et n'apportent pas nécessairement d'éléments très nouveaux pour la connaissance de l'Histoire des Ordres maçonniques en France.
Le livre de Jack Chollet, en revanche, rédigé sur une base très documentée consécutive à des recherches historiques, apporte à son tour un éclairage, à la fois supplémentaire et complémentaire, sur la Franc-Maçon- nerie en général, et plus particulièrement sur les loges maçonniques présentes à Mirecourt au cours des XVIIIe et XIXe siècles et l'organisation des Hauts-Grades. Pourquoi Mirecourt peut-on se demander ?
L'histoire de Mirecourt, jadis chef-lieu de l'important Bailliage de Vôge et, plus récemment, cité de la lutherie mondialement est déjà connue par de nombreuses publications. Restait une page qui n'avait jamais été abordée : celle qui concerne la forte implantation maçonnique dans cette petite ville de province aux XVIIIe et XIXe siècles.
"Certes, c'était une gageure que de s'attaquer à ce sujet car les éléments de base étaient minces et les traces bien effacées. Seules des archives retrouvées au Grand Orient des Pays-Bas, des travaux de l'historien de la Franc-Maçonnerie, Jean Bossu, ainsi que des éléments de recherches effectuées par Robert Loiseau, représentaient les bases de départ.
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"Qu'est-ce qu'une tradition ?
Sinon la volonté scellée à l'âme de transmettre ;
Qui ses biens, mais au-delà, qui sa foi, sa culture et ses valeurs mais parfois, là aussi, bien qu'épuisé par les efforts d'une vie...
Tels ces hommes et chiens fatigués, à cor et à cris, ils ont arpenté la coupe, mais ils doivent se résoudre.
Buisson creux !"
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Nourri des oeuvres de son grand-père, Charles Friry, et par celles acquises par ce dernier au fil du temps, la sensibilité artistique du jeune Pierre Waidmann ne pouvait être que stimulée. Dès le lycée, son esprit fut occupé à la rêverie et ses mains au dessin. Attiré par la nature et le paysage, admiratif des grands illustrateurs et peintres du milieu du XIXe siècle, il rencontre alors Louis Français qui va influencer son style pictural. Le Salon des Artistes français l'accueille pour une première oeuvre ; il n'a que dix-neuf ans. Sa voie est toute tracée : il sera artiste. Les deux mille oeuvres répertoriées à ce jour révèlent autant l'homme de l'art que l'humaniste. Dans sa ville natale de Remiremont, à Paris lors de nombreux voyages, toutes les disciplines artistiques le passionnent, avec néanmoins, comme ses nombreux autoportraits photographiques le montrent, une forme de détachement et le sens de la fantaisie. Reconnue en son temps, la peinture de Pierre Waidmann n'a rien perdu de sa modernité et de son pouvoir d'émotion.
" . A quelque latitude qu'elle s'offre à son observation, la nature apparaît toujours en décor à Pierre Waidmann : il y découvre toujours les harmonies de ligne et de couleur qui sont susceptibles de la faire admirer ; et, dans cet art qu'il possède de choisir le motif, de synthétiser avec agrément, il y a manière de passion qui s'exprime et sait émouvoir ".
En 1910, L.Roger-Milès, éminent critique d'Art
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"La Lorraine est riche d'une mmoire plurielle et d'une Histoire qui s'crit avec un H majuscule. Elle l'est aussi par son patrimoine naturel et architectural. Tandis que les villes attirent naturellement la lumire et les visiteurs par leur cathdrale, leurs muses ou leurs quartiers historiques, nombre de ses villages reclent de trsors tonnants. L'influence gallo-romaine reste trs prsente, beaucoup plus perceptible que la priode suivante, car les nombreuses guerres du Moyen ge et les invasions successives n'ont laiss, quelques exceptions prs, que ruines et dsolation des chteaux et btiments de cette poque. La Guerre de Trente ans, faisant quasiment table rase des nombreuses forteresses des ducs a, en outre, grav dans les pays et leurs gens une terreur devenue ancestrale. La Rvolution, abandonnant le dcoupage de la France en rgions, cra les dpartements, mais ds le dix-neuvime sicle des revendications rgionalistes refirent surface.
La Lorraine tait ainsi constitue, de quatre dpartements : la Meurthe & Moselle, la Meuse, la Moselle et les Vosges qui expriment une mosaque de paysages et une diversit architecturale ne permettant pas d'en raliser une vision unique.
Cet album d'images vous prsente prsente prs de 80 sites "remarquables sites, vritables "coups de coeur", monuments ou demeures, souvent classs, partie intgrante de la richesse historique lorraine.
Des couleurs ont t choisies afin de reprer l'origine dpartementale des lieux voqus et accompagner cette promenade virtuelle, vritable invitation des ballades "in situ" pour dcouvrir ou redcouvrir cette Lorraine "admirable".
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Histoires et racontages en patois lorrain & en français
Jacqueline Mougin
- Gerard Louis
- 1 Septembre 2010
- 9782357630154
Histoires de revenants ou de loups-garous, exploits de lutins ou de fées, scélératesse des brigands ou des sorciers, horrifiantes évocations de sabbats, bons tours ou facéties, telles étaient les histoires racontées par nos braves ancêtres au cours de ces soirées où se mêlait à la gaîté quelque gentille malice ; c'était les fiauves. Elles reflètent tout le sel de notre terroir, les qualités et les défauts, le comportement de nos gens.
Au XXIe siècle, où les distractions "modernes" ont bouleversé les comportements et la convivialité, il ne faut surtout pas oublier les traditions et les coutumes des générations qui nous ont précédés. Ces fiauves et histoires qui tiennent parfois du "racontage", puisées aux quatre coins de la Lorraine, vous montreront l'esprit facétieux des ruraux, renommés pour leur naïveté.
Dans cet ouvrage, la traduction en français, présentée en vis-à-vis du texte en patois, permet aux "patoisans" de renouer avec une culture peut-être oubliée et aux "néophytes" de découvrir des langages régionaux dont la richesse n'a d'égale que la volonté de nos Républiques de les voir disparaître...
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Les bastions de l'Est ; de Boulanger à de Gaulle
Alain Larcan, Frédéric Schwindt
- Gerard Louis
- 1 Septembre 2010
- 9782357630178
" L'Histoire est le premier objet de cet ouvrage. Et cette histoire est faite d'épreuves inouïes et de très grandes manifestations de courage, dont les Lorrains, comme j'ai souvent eu l'occasion de le constater, portent le souvenir dans leur chair et dans leur âme. Car, dans ce mot de "bastion", il y a plusieurs époques guerrières, il y a cette dimension défensive, militaire, fortement patriotique, cette empreinte profonde de la guerre, de l'occupation et de leurs souffrances...
Et pourtant, il suffit de connaître un peu la Lorraine et les Lorrains, qu'ils soient de Metz, Nancy, Epinal ou d'ailleurs, pour en mesurer la charge affective et presque intemporelle. Les bastions de l'Est symbolisent l'attachement d'un peuple éprouvé à sa terre natale, avant-poste d'une nation, d'une communauté humaine où il veut inscrire farouchement son destin. La démocratie, la liberté, la capacité de construire, ensemble, un avenir commun ne peuvent vivre sans un sentiment d'appartenance forte. " Philippe Seguin.
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Pont-à-Mousson ; essor et fastes d'une ville (XII-XX siècles)
Collectif
- Gerard Louis
- 1 Septembre 2010
- 9782357630222
Au carrefour de la Lorraine, la ville déploie ses rues et ses monuments de part et d'autre de la Moselle. Elle tire son nom et son identité du pont qui lie les quartiers des deux rives et de la butte à l'ombre de laquelle la ville s'est développée. Coeur économique, religieux, scientifique et littéraire de la région pendant plusieurs siècles, Pont-à-Mousson mérite sans aucun doute d'être mieux connue.
Ce volume entend montrer, à tous, les mille et une facettes de Pont-à-Mousson et faire redécouvrir ses vestiges célèbres ou méconnus : les ruines fantastiques de la butte de Mousson, la vie dans la ville au Moyen Age, la remarquable église Saint-Laurent et son patrimoine, ses innombrables couvents, l'Université jésuite qui fit sa célébrité au XVIIe siècle, son Jardin botanique qui fut en son temps l'un des plus riches d'Europe, son Ecole militaire qui a formé la dernière génération de jeunes gens avant la Révolution, son imagerie, les fonderies qui ont rendu le nom de Pontà-Mousson célèbre dans le monde entier, l'enfer du Bois-le-Prêtre en 1915.
On y croise aussi des personnalités connues ou non, telles Philippe de Gueldre, duchesse venue mourir humble religieuse à Pont-à-Mousson, Jean-Michel Pierson, tisserand et régent d'école, Duroc, confident de l'Empereur, Camille Cavallier ou la famille Adt. En somme, une histoire d'hommes autant que de monuments.
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Un terroir lorrain à l'ouest de Thiaucourt
Jean Castelli
- Gerard Louis
- 1 Septembre 2010
- 9782357630253
Il est des terroirs qui semblent oubliés. Aucune ville importante n'y existe. Aucune voie guerrière ne les traverse. Aucun grand fleuve ne les arrose, mais une charmante rivière : le Rupt de Mad. Les citadins qui vont se délasser au lac de Madine, passent sans voir.
L'histoire, elle-même, semble ne les avoir jamais marqués de ses tribulations. Pourtant, lorsque l'on y regarde de plus près, les villages qui y sont implantés ont vécu des moments grandioses, d'autres plus tragiques.
Ils ont participé à l'Histoire de la Lorraine et ensuite de la France. Ils ont eu leur lot de misères dues aux guerres et aux exactions des puissants. C'est pourquoi, il est nécessaire de les faire sortir de l'ombre. Leurs habitants ont dû, comme partout, se battre pour vivre, ou survivre. Ils étaient laboureurs puis cultivateurs ou artisans ; nobles ou pour le moins notables. Aujourd'hui, on habite ces villages souvent pour la qualité de vie.
Les villages de cette contrée, autour de Pannes, sont situés dans une sorte de triangle, délimité au Sud par la route de Pont-à-Mousson à Commercy ; à l'Est, par celle qui mène à Verdun ; à l'Ouest, par la limite du département de la Meuse. Deux de ces villages, entièrement détruits pendant la guerre de 1914-1918, y sont décrits pour la mémoire : Regnièville et Remenauville.
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Cette fois, Anne Perry-Bouquet y va par quatre chemins pour nous emmener dans son univers quelque peu... décalé.
Avec Madame Palmyre, deux fois veuve et en conversation permanente et unique avec les murs de sa maison au sujet de blanquette de veau, par exemple.
Avec la bienheureuse Apolline dont le frigo s'appelle Gugumus et le lit jasmin. Chez elle, c'est Arthur qui la jasmine et l'ange qui fait la vaisselle mais seulement quand l'envie lui prend. Elle l'avoue elle même, sa vie a Un côté décousu...
Avec Carmina, jeune veuve qui, au sortir de sa douche, rencontre le beau Grégorio, tueur selon lui de sa mère. Fichée La Bas, elle acquière la certitude qu'elle aussi est dans le coup, avec lui, pour toujours ou pour l'Acte cinq.
Avec Victoire, vendeuse "tout terrain" : même le dimanche soir et bien avant qu'Antonio n'arrive avec son sourire d'ogre aux dents de lait. Mais quand la Bidoune s'est fourrée dans ses pattes, à Orly, elle pensa à la Lulu de Sabregnolles-les-bas-Puits.
Mais ne nous égarons pas, ce livre ne nous parle que des choses de la vie : la quête d'amour, la fragilité des jours, l'incertitude mortelle...
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Le patrimoine artistique et historique hospitalo-universitaire de Nancy
A. Larcan, J. Floquet, P. Labrude, B. Legras
- Gerard Louis
- 17 Septembre 2012
- 9782357630413
Sans vouloir rivaliser avec celui d'autres facultés prestigieuses (Paris, Montpellier, Lyon et Strasbourg), le Patrimoine artistique hospitalo-universitaire de Nancy présente un grand intérêt et fait honneur à la capitale ducale. Il n'est pas rassemblé dans un seul lieu mais dispersé dans divers : musée de la Faculté de médecine (salle du conseil, salles de thèses), Maternité départementale, Facultés de pharmacie et d'odontologie. sans omettre les oeuvres déposées au Musée Lorrain. Sous l'impulsion d'Alain Larcan décédé quelques mois avant la parution du livre, le Comité historique des hôpitaux de Nancy a voulu en dresser un état le plus complet possible. Dans cet ouvrage, faisant suite à l'histoire des Hôpitaux de Nancy du même éditeur, les auteurs ne se sont pas limités à la présentation des oeuvres d'art : tableaux, sculptures, gravures, dessins, fresques, livres anciens., mais se sont attachés à les situer dans leur cadre historique et, également, à les rattacher aux individus qui en ont été à l'origine : les professeurs, les artistes,. en rappelant succinctement l'importance de leur contribution.
Trois cent documents iconographiques illustrent ce travail original. Selon les termes d'André Rossinot dans la préface : "En parvenant à mettre en valeur ce mariage subtil entre Art et Médecine, cet ouvrage constitue un formidable vecteur de fierté pour tous devant la richesse de ce patrimoine partagé, et constitue de fait un lieu de rencontre chargé d'émotion entre les Nancéiens d'hier et d'aujourd'hui"
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La Dame de Vézelise, nous fait vivre le retour de Pierre dans sa ville natale de Vézelise. Ce "baroudeur" dans l'âme, laisse derrière lui les pistes africaines pour regagner la Lorraine. Il y retrouve sa grand-mère qui lui a servi de mère et d'unique famille. à la trentaine, il est confronté aux effets de la vieillesse sur cette fière femme du Saintois dont la santé est devenue fragile. Par sa présence, Pierre rend l'attention qu'elle lui a portée durant son enfance et se trouve récompensé par les confidences de cette grand-mère espiègle qui a encore beaucoup à lui transmettre. Le retour au pays fait également resurgir le passé dans sa diversité et sous des formes inattendues. La culture du terroir se confronte alors aux réalités quotidiennes d'une jeunesse que la société n'attend pas et d'une vieillesse à qui il reste peu de temps pour passer ses derniers messages. S'y ajoute la difficulté de faire cohabiter les amours les plus récentes et les plus anciennes. Heureusement, Pierre bénéficie des appréciations avisées d'un ancien, surnommé "Le Papatte", bien ancré dans les traditions et au bon mot facile. Le petit bourg devient un refuge où les échanges se font à parole mesurée. Il fournit l'occasion de s'occuper des autres, d'apprendre à vivre l'imprévu et d'accepter la réalité d'une société qui laisse plus de place aux difficultés et aux inquiétudes qu'à l'espoir. L'insouciance et la gaieté servent de tisane à ces maux et permettent à chacun de dominer le doute, de faire de leurs propres expériences la pâte d'un futur possible, sinon heureux et de penser que la vie est belle.
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Ce livre où sont mêlés peintures et textes est un hommage au travail et à la passion d'une vie tout entière vouée à une oeuvre picturale. Bernard Demandre propose une présentation partielle du travail de Jean-Jacques Ruppert, élaborée avec l'artiste avant son décès, en 2005. Une lecture intuitive des oeuvres présentées, mais toujours sous le regard du peintre. Ces écritures, autour de tableaux choisis, tentent de traduire l'état d'esprit et la parole intérieure d'un visiteur de tableaux. Elles voudraient donner l'envie, à ceux qui verront et à ceux qui liront, de connaître plus avant et dans son évolution une oeuvre attachante ; ainsi que l'originalité et le caractère éminemment vivant que manifestent les gestes d'un peintre. Paysages, portraits, corps féminins dans leurs tissus ou dans leur nudité, expriment la maîtrise et les hésitations du peintre, ses émotions saisies et déposées sur la toile
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Nancy aérienne ; paysage, patrimoine, urbanisme
Seyer, Valentin
- Gerard Louis
- 13 Septembre 2008
- 9782914554923
«Vue du ciel, la cité ducale se révèle dans toute sa diversité et sa splendeur. Chaque quartier se présente tour à tour, avec la géométrie de ses rues et de ses blocs de bâtiments, avec le damier de ses toits rouges ou gris, avec les verts et les ocres des alignements d'arbres et des espaces verts, dont la parure change avec la saison, avec les limites incroyablement tranchées qui le séparent des quartiers voisins,et qu'on ne soupçonne pas quand on circule au niveau du sol...»* Il est curieux en effet de constater, grâce aux photographies aériennes de Bruno Valentin et de Julien Pannetier, combien les quartiers de Nancy racontent son Histoire ; comment aussi l'urbanisme et l'architecture ont modelé la ville et forgé son identité. De la porte de la Craffe aux barres du Haut du Lièvre, seulement quelques centaines de mètres à vol d'oiseau, mais contruites avec quatre siècles d'écart. Les vues générales présentées dans ce livre offrent autant de détails que de rues et d'immeubles ; elles ne décrivent rien d'autre que l'art et la manière dont les Nancéiens et Nancéiennes ont façonné leur cadre de vie au gré du temps et des évènements.