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Langue française
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Trois citadins, trois paumés en roue libre et au point mort, décident d'aller braquer la recette d'un petit festival de rock en Basse-Bretagne. Quand ils découvrent que le coffre contient aussi un kilo de cocaïne pure, ils se rendent compte que la campagne n'est plus ce qu'elle était et qu'à défaut d'être malin, mieux vaut rester honnête.
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Dans le rétroviseur, Marie reconnut la Mercedes noire. La route était droite. Dégagée. Marie accéléra, la cheville cambrée. La Karmann blanche se cabra. Elle roulait depuis trente ans; elle avait eu le temps d'affirmer ses défauts et ses qualités. Avec beaucoup d'élan, elle savait bloquer le compteur. Philippe comptait les platanes. Sous l'influence psychoactive du tétrahydrocannabinol, il entrevit le pire. Sortir de la route, c'était s'écraser sur un mur d'arbres. Marie ne souriait plus. Impénétrable, elle pilotait. À cette vitesse, la Karmann ne pouvait déjà plus freiner sa course.
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Se faire un rail sur un paquet de cigarettes avec un ticket de métro en moins de vingt secondes, c'est comme le vélo, cela ne s'oublie pas. Pourtant, là-bas en Bretagne, Laurent Dewalter pensait avoir trouvé l'oubli. À Paris, il n'y revenait que deux fois par mois. Pour venir chercher sa fille et la ramener. C'était les seuls rapports qu'il entretenait avec la capitale. Jusqu'à ce que l'assassinat de Philippe Morgan, l'ami des mauvaises nuits, ne mette le feu à la poudre blanche.
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Station anvers, direction les etoiles
José-louis Bocquet
- Autrement
- Noir Urbain
- 20 Mai 2005
- 9782746707009
Le narrateur anonyme de cette histoire, est étudiant à la faculté de Nanterre. Il se retrouve engagé comme chargé de production par monsieur K, patron d'une boite de diffusion de CD, « Le Maquis », rue Rodier, Paris. Les affaires végètent jusqu'au jour où K rencontre Aldo, fraîchement arrivé de Bretagne, venu lui soumettre une version jazz rock du célèbre « Ils ont des chapeaux ronds ». Bien qu'il s'agisse d'une « grosse bouse », K. accepte de la diffuser et en peu de temps, le succès frappe à la porte. Les stations radio programment le morceau de façon répétée tandis que les ventes atteignent des centaines de milliers d'exemplaires. Les trois musiciens Rico, Gwen et Noémie se produisent à la télévision et relancent encore les ventes. K découvre alors qu'Aldo l'a grugé. Celuici, prévoyant un succès, a fondé six mois plus tôt les « éditions des 3 matelots » sur le compte desquelles il a déposé les droits de « Ils ont des chapeaux ronds ». Mais K a de la ressource et lorsqu'il reçoit Rico, le patron du groupe, qui vient réclamer de l'argent, il lui fait comprendre que c'est la faute d'Aldo s'il ne peut rien lui verser. Le lendemain, lorsque le narrateur se réveille, il découvre qu'un drame s'est joué dans la nuit car Rico, bien chauffé par K, a supprimé Aldo. Il décide de ne plus travailler pour K et reprend ses études. Plusieurs mois plus tard, il découvre que les « éditions des 3 matelots » sont à présent domiciliées rue Rodier. La gérante s'appelle Nabila K. car jusqu'alors secrétaire du « Maquis », elle a épousé son patron avant de racheter les « 3 matelots » pour un euro symbolique.
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C'est un enquêteur libre, curieux, indépendant.
Partant de ces faits divers qui expriment les maladies de notre monde, il explore les failles et les désordres du quotidien.
Ce n'est ni un vengeur ni le représentant d'une morale, c'est surtout un témoin.
Un soir, sur le parking de la cité des Musiciens, un simple deal de moteurs volés tourne mal...
Une bombe explose, les voitures brûlent et on compte deux morts. Mais personne ne s'en inquiète, hormis le Poulpe, ami de Rachid, l'une des victimes. Et l'amitié, pour Gabriel Lecouvreur, c'est sacré ! Pas question donc de s'attrister en restant les bras croisés.
Au risque de passer pour un flic et un justicier - ce dont il n'a que faire -, le Poulpe s'installe dans l'appartement de Rachid et mène l'enquête à l'aide d'un jeune ado de la cité. Il découvre alors les haines et les rancoeurs de ce petit monde clos, avec ses règlements de compte et ses trafics.
Avant de constater que la peste brune rôde dans les parages...
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Pierre Laroche n'est plus très loin d'une retraite bien méritée mais il a du mal à boucler ses fins de mois. Il a donc accepté une dernière série de contrats. Du sale boulot. Il n'a jamais aimé assassiner des femmes. Surtout avec un cutter.
Eric Courtel était champion de moto. Il a connu la vitesse, l'ascension fulgurante puis la chute. Après, il y a eu les hôpitaux, le lit à roulettes. Le retour à la vie. Une vie de piéton. Mais cette nuit-là, au coeur de Paris, les pas de Courtel vont croiser les traces sanglantes de Pierre Laroche.
L'inspecteur Chenevez vient de fêter ses 40 ans. Pour l'occasion, il a décidé d'arrêter de boire. Une révolution personnelle suffisante pour lui occuper l'esprit à plein temps. Mais c'est compter sans les aléas de la vie. En l'occurence, Marie-Ange Plochon. La première victime de celui que les médias vont surnommer Cutter Killer.
Courtel, Laroche, Chenevez... Le premier est accusé des meurtres du second par le troisième. Les rôles semblent posés ? Mais sur cet échiquier mortel, ils ne sont pas les seuls à se déplacer. -
Sa précédente enquête semblait s'être bien mal terminée pour le capitaine Chenevez, abandonné gisant dans son sang sur un trottoir parisien. Quelques mois plus tard, l'officier le plus réfractaire aux règlements de la police judiciaire, peut enfin reprendre du service. Mais c'est loin de la capitale que sa hiérarchie l'envoie se refaire une santé : en Bretagne. Plus précisement dans la forêt de Paimpont - un lieu mythologique répertorié sur les cartes de l'imaginaire sous le nom de Brocéliande...
Un oeil aux reflets bleutés, incrusté dans un pilier de béton, c'est ce qu'a découvert Vincent Davy, un jeune maçon du village de Kernéant. Un globe oculaire de quelques grammes, voilà donc tout ce que possède le capitaine Chenevez pour répondre à ces 3 questions : A qui appartient cet oeil ? Qui l'a énucléé ? Pourquoi ?
Sous la voûte mouvante des chênes centenaires, Chenevez n'est pas seul à crapahuter à la recherche de la vérité. Il est secondé par deux jeunes lieutenants locaux : Cattala, une petite brunette à la déontologie pointilleuse, et Morin, un noir décontracté issu des quartiers sud de Rennes, auxquels vient s'adjoindre le docteur Gorry, une carcassonnaise détachée du centre médico-légal de Vannes.
Au bout du Sentier des Fées, sous les chênes rouges, il découvrira qu'un oeil aux reflets bleutés peut être l'arbre innocent qui cache une forêt de crimes passés et à venir... -