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Littérature
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En 2003, à l'occasion du centenaire de la naissance de Georges Simenon, l'association 813 posa la question suivante à ses adhérents : «Comment avez-vous rencontré Simenon et quelles sont vos premières lectures ?» Ce texte en est la réponse, mais, rédigé trop tard, il ne fut jamais proposé à la revue 813. Néanmoins, le 16 janvier 2004, sous le titre Passager clandestin, il fut tiré à trois cents exemplaires sur les presses de l'imprimerie de Brocéliande. La totalité du tirage fut aussitôt mise sous enveloppe pour être envoyée en guise de carte de voeux. En 2023, deux décennies plus tard et à l'occasion du 120? anniversaire de l'écrivain belge, reparaît ce texte qui raconte notamment la préparation de l'émission À la recherche de l'homme nu : Georges Simenon, diffuséesur les ondes de France Culture en août 1988 et qui fut l'occasion pour José-Louis Bocquet de rencontrer Simenon.
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Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, La Grande Saute- relle, Le Pacha, Quelques messieurs trop tranquilles, Les Seins de glace, Flic ou voyou, Le Professionnel... Quelques titres parmi les quarante films réalisés par Georges Lautner entre 1959 et 1993. Les plus grands noms du cinéma ont tourné devant sa caméra : de Jean-Paul Belmondo à Jean Yanne, en passant par Bernard Blier, Mireille Darc, Alain Delon, Louis de Funès, Jean Gabin, Rita Hayworth, Klaus Kinski, Miou-Miou, Robert Mit- chum, Michel Serrault ou Lino Ventura. Les meilleures plumes de son époque ont signé les scénarios et dialo- gues de ses films : Michel Audiard avant tout, mais aussi Bertrand Blier, Jean-Loup Dabadie, Pascal Jardin, Jean Vautrin ou Jacques Audiard. Pour mettre en musique ses images, se sont succédés Serge Gainsbourg, Ennio Morricone, Stan Getz, Chet Baker, Christophe, Georges Delerue, Michel Magne ou Philippe Sarde.
À l'aune de ce générique d'une vie professionnelle hors cadre, Georges Lautner s'impose comme l'un des monu- ments de l'histoire du cinéma populaire en France.
Au début des années 2000, José-Louis Bocquet entre- prend une série d'entretiens avec le cinéaste. Il raconte ici le in et le off de ces conversations au cours desquelles Lautner revient sur sa carrière, sans langue de bois.
Réédition augmentée et complétée de textes inédits.
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De jeunes paumés.
Des apprentis reporters. Des histoires d'amour. Des fils et leurs mères. Des nouveaux maîtres du monde. Des femmes fatales. Le goût de la vitesse et de l'alcool.
Neuf nouvelles qui confirment le talent de José-Louis Bocquet, et qui nous entraînent toujours plus à l'ouest : là où les lignes de vie se brisent.
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Selon Monsieur K, " le show-biz est une valse à trois temps.
On lèche, on lâche, on lynche ". C'est donc en trois temps - et en trois mouvements - que José-Louis Bocquet raconte la grandeur et la décadence de ce producteur de musique. Il brosse en creux le portrait de Monsieur K à travers le point de vue de Rachid, le pote de la vedette, puis celui du stagiaire de la boîte de production, avant de mettre en scène le fils de Monsieur K, cernant ainsi son personnage au plus près.
Swing mineur s'ouvre sur le rap et s'achève sur le baby rock. Par-delà l'évocation à la fois fine et vivante du milieu du show-biz, José-Louis Bocquet décrit la réalité d'une industrie culturelle qui, ces dix dernières années, s'est littéralement effondrée.
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On est arrivé tous les deux le même jour chez le père et la mère.
Je n'ai aucun souvenir d'avant la ferme et Gus non plus. Personne ne savait d'où on venait et les dames de l'assistance pensaient qu'on avait le même âge, dans les huit ou neuf mois. Des frères jumeaux, voilà ce qu'on était. Sauf que Gus avait la peau noire.
A l'ombre du château, un village, avec son bistrot, ses histoires et ses cicatrices mal fermées. Gus et son frère vont reprendre l'exploitation familiale, affronter la réalité de la vie hors champs.
Il suffira d'un coup de foudre - Elvira - pour sceller le destin des deux hommes, unis désormais pour le pire.