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Véronique de Haas
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Paris 1920. À son retour des tranchées, Victor Dessange, ancien de la Mondaine, intègre la brigade Criminelle. L'ambiance à la capitale est électrique - entre grèves à répétition et affrontements entre communistes et anarchistes d'un côté et royalistes de l'Action française de l'autre. Des clandestins de l'Internationale affl uent de partout, tandis que les empires coloniaux se fi ssurent.
Dans un tel contexte, les meurtres successifs de plusieurs prostituées peinent à apparaître comme des affaires prioritaires. Jusqu'à ce que ce soit non plus une belle-de-nuit, mais un client, représentant offi ciel de la République de Chine, qui trouve la mort dans une maison close. Chargé de l'enquête, Victor tente de démêler un écheveau qui le mènera d'une colonie pénitentiaire pour enfants en Bretagne à l'attaque d'un convoi d'or au Maroc, dont ni les coupables ni le butin n'ont jamais été retrouvés.
Mère de quatre enfants et professeur de lettres pendant quarante ans, Véronique de Haas a toujours été passionnée par l'histoire du XXe siècle, et particulièrement par la période de l'entre-deux guerres. Elle considère que l'enquête policière et l'univers de la police sont des filtres efficaces pour observer et comprendre les multiples facettes de la société. La Muse rouge est née de cette démarche.
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Des cercles parisiens aux déserts retirés de Chine, des rizières de Jakarta aux cendres fumantes de Kobé, les sept récits du recueil épinglent les sept plaies béantes et universelles de notre post-modernité.
Mais les sept plaies du monde ne sont ni une malédiction, ni une fatalité. Elles sont le tribut de la vie humaine. Ni dieu libérateur, ni héros salvateur. Drames et tragédies traversent et transpercent la vie des personnages. Certains sombrent dans l'indifférence, le renoncement, la peur ou la violence, car le désespoir conduit parfois aux pires extrémités. Et pourtant, la mosaïque des récits tisse le fil ténu et lumineux d'une humanité lucide et courageuse ; une humanité en apparence fragile et impuissante, mais dont la ténacité et la vaillance maintiennent ouverte sur l'avenir la porte de l'espoir ; une humanité qui lutte contre les déserts du corps et de l'âme, du ciel et de la terre ; une humanité qui creuse le lit des fleuves, pour rendre à nouveau fertiles les terres de tous les milieux du monde, ce point central au coeur de chaque homme où palpite le désir de paix...
Véronique de Haas, née en 1955, est agrégée de lettres et professeur de culture générale en classe préparatoire au lycée Saint-François-de-Sales d'Évreux.
Passionnée de littérature et de philosophie, rôdée à l'observation minutieuse de l'actualité, Véronique de Haas s'applique constamment, dans son enseignement comme dans son écriture, à mettre en lien et en miroir les idées et les événements des quatre coins du temps et des quatre coins du monde.
Cette démarche est enracinée dans sa conviction qu'il est essentiel, pour envisager l'avenir, de comprendre tout ce qui émane de l'homme, et qu'il ne peut y avoir de paix dans le monde sans cette compréhension
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Paris. 6 juillet : l'équipe du commandant Nasser Rébillon est chargée de l'enquête sur la mort étrange de Lucie Prévost. Suicide ou meurtre ? Le mode opératoire déconcerte les enquêteurs confrontés à un tueur en série aux obsessions d'autant plus déroutantes qu'il semble avoir des liens obscurs avec des terroristes surveillés par les services du renseignement et financés par un homme d'affaires irakien puissant, mais corrompu. Dans leur quête, tous les personnages : enquêteurs, victimes ou criminels, habités par leurs propres démons, mais portés par leurs passions et leurs convictions, devront affronter les aberrations du réel et les caprices du hasard, au cours d'une folle semaine de combats incertains. De la découverte de la première victime jusqu'à la catastrophe finale, et, à l'heure du bilan, le lecteur est plongé dans un monde cruel et impitoyable : le nôtre.