Philippe Colin Olivier
-
Les cadavres n'ont pas toujours bonne mine
Philippe Colin-Olivier
- Glyphe
- 23 Novembre 2023
- 9782352851509
Roland Arezzeau, milliardaire à la fois cynique et généreux, est frappé d'une maladie neurologique. Affaibli, craignant pour sa sécurité, il engage deux gardes du corps singuliers, Costes et Bernstein. L'un, fripouillard mais romantique, l'autre, vantard et séducteur. Une complicité inattendue naît entre le super-riche et les deux super-pauvres.
Mais, alors qu'il semble se rétablir, Arezzeau trépasse brusquement. Rumeurs et suspicion envahissent l'atmosphère.
A-t-il été assassiné ? et par qui ? Dans l'entourage du défunt, chaque visage porte le masque du suspect.
Nos deux compères se lancent dans une enquête doublement inspirée : venger le magnat... et mettre la main sur le magot. -
Costes et Bernstein, un peu détectives, parfois mercenaires, sont au bout du rouleau : les clients sont rares et les factures de plus en plus nombreuses. Une seule alternative : le suicide immédiat ou se transformer en chasseurs de primes pour le compte de la DEA, l'agence américaine de répression du trafic de drogue. Avec l'idée finaude de voler tout le monde : trafiquants et flics ! Un pied chez les voyous, l'autre chez les condés, équilibre difficile : ils devront piéger Michel Bittigione, patron du grand banditisme corse, et Peppe Repelaccia, son homme de main, en leur faisant miroiter des liens avec Cosa Nostra à New York.
Qui va piéger qui ? Nos deux héros parviendront-ils à duper malfrats et représentants de la loi, eux-mêmes volontiers fripouillards ?
Maniant l'humour et les rebondissements, l'auteur entraîne le lecteur dans une course étourdissante. Un «festival de came» où il s'agit de ne pas rater une marche !
-
Enlever un grand patron, et l'échanger contre une énorme somme d'argent. Avouez que cela vous tente.
Deux cadres au chômage, charmants et beaux garçons, s'acoquinent à deux voyous pour réussir le coup. C'est à l'occasion du Bal des débutantes, exquise soirée mondaine, que le rapt a lieu. Autant bien choisir : ils s'attaquent au numéro un du nucléaire français. Le roi de l'atome.
Oui, mais voilà : Costes et Bernstein, enquêteurs privés à l'honnêteté douteuse ne sont pas loin. Et, entre l'argent sale et l'argent propre, ils ne voient pas bien la différence.
Le PDG a-t-il une chance de s'échapper ? Son entreprise, une multinationale, va-t-elle payer ? Les malfrats se feront-ils arrêter ?
Sur les traces de Costes et Bernstein, bienvenue dans le monde merveilleux du nucléaire.
-
Costes et Bernstein, vous connaissez ?
Deux fripouilles. Officiellement détectives, plus souvent chômeurs. Ils n'ont plus une thune. L'angoisse.
Heureusement, une nouvelle mission leur tombe dessus : un célèbre expert en tableaux, pas franc du collier, les charge de barboter deux toiles d'un grand maître qu'il a jadis vendues à un milliardaire. Vite ! Il faut les voler avant qu'elles ne partent pour une exposition internationale et que. le monde entier ne découvre qu'elles sont fausses.
Costes et Bernstein, comme d'habitude, vont se prendre les pieds dans le tapis.
D'autant qu'ils ne sont pas les seuls sur le coup.
Scénariste, journaliste, écrivain, Philippe Colin-Olivier est responsable de la rubrique polar dans la revue Service littéraire. Aux éditions Le Passage, il a déjà publié L'Approche, 2003, Un bon président, 2003, La Crue, 2005 et L'Actrice, 2008.
Avec Tableaux d'honneur, Philippe Colin-Olivier signe un nouveau volet, toujours servi par une écriture au vitriol et des dialogues drôles et incisifs, des aventures de Costes et Bernstein. -
Festival de Cannes. Eddy Neustatt, producteur fauché, veut lancer son film Matin d'hiver. Oui, mais le long-métrage n'est pas bon. Et l'actrice, ravissante, est inconnue. Quelle combine trouver pour que les médias en parlent ?
Eddy Neustatt a de bonnes idées : il engage deux gardes du corps, Costes et Bernstein, pour sa jolie comédienne. Rien de tel que d'être accompagné de " gorilles " pour avoir l'air important. Mieux, Eddy Neustatt embauche un grand voyou pour enlever l'actrice et capter l'attention.
Bon calcul : les journaux télévisés européens, américains, asiatiques, titrent aussitôt sur : " Kidnapping au festival. Du jamais vu ! " Enfin le succès ! L'actrice devient célèbre et les distributeurs se battent pour acheter le film. Banco !
Seulement voilà, les gardes du corps sont moins bêtes que le producteur ne le pensait... et, plus menaçant encore, le truand-kidnappeur n'obéit plus.
Ça va mal se terminer !
Un roman noir. Mais un roman drôle dans le milieu du cinéma.
-
-
« Ce serait dévoyer l'essence même de la politique que de choisir la probité. Le président était un menteur de charme dans une posture de parfait honnête homme. Retranché à l'Elysée, goûtant les rassurantes pesanteurs du protocole, il n'était pas sanctifié par les médias mais craint, ceux-ci appartenant à une poignée de millionnaires de gauche et de droite, prudents jusqu'à la couardise. Chacun se méfiait, ses gestes patelins cachaient des griffes. Autoritaire sous les dehors d'une douceur insinuante, il désignait, confrontait, régentait. Sa rondeur, venue d'une attirance pour le gâteau de riz aux confitures, rassurait les Français. - Il a l'air gentil pour un type de droite, disait-on. Le président ne confiait ses secrets qu'à Pedro, son chien. Animal d'une discrétion absolue qui trouvait sa récompense en pissant sur les tapis de l'Elysée. » Ce vaudeville élyséen - non dénué de points communs avec l'affaire Trierweiler qui ne l'a pourtant pas inspiré - retrace la lente mais sûre désintégration du « corps » présidentiel occupé, le temps d'un mandat, par l'affreux Paul Lahti. Le lecteur, sinon l'électeur, aura la joie de voir le chef de l'Etat enfin payer (de sa personne) pour l'abus de pouvoir caractérisé que constituent, au premier chef, les infidélités répétées envers Diane, son épouse dévouée et la maltraitance physique et morale systématiquement observée à l'égard d'Inès, sa maîtresse (non moins dévouée). Un roman où moment sadiens et scènes humoristiques se succèdent pour notre plus grande joie.
-
« Avaient-ils été dénoncés ?
Oui.
Costes et Bernstein s'ils participaient à des missions de protection rapprochée, n'étaient qu'agents privés d'investigation et de sécurité. Le port d'armes leur était interdit. Et le trafic plus encore.
Après avoir enduré les questions effrontées de la police, suivies d'une garde-à-vue au cours de laquelle ils n'avouèrent rien, Costes et Bernstein furent convoqués par le Conseil national des activités privées de sécurité. » (....) « Bobo avait dix tonnes de testostérones dans les testicules. Sept à droite, trois à gauche. Anomalie qui en faisait un sociopathe de renom.
Au cours de sa carrière, Bobo n'avait jamais laissé quoi que ce soit faire écran à l'avidité. Tout scrupule était tenu à distance.
Pour surprendre ceux qui veillaient sur la came, il avait hésité. Comment les tuer ? Entre l'arrondi d'un égorgement et l'encoche d'une balle, il y a matière à philosopher. » (...) « Soumis au chantage de la commissaire Adèle Albans, Djamel oublia avoir rendez-vous avec Costes et Bernstein. Stupéfait par l'audace de cette femme, il resta debout devant le zinc.
«Comment une meuf a les couilles pour me défier ? Mais il se passe quoi, là ? ».
Comment contre-attaquer ? La flinguer ? Le crime est une solution de bon goût, et Djamel comptait les grains de chevrotine comme autant de points de retraite. » Un polar riche en portraits et dialogues hilarants, coupés au cordeau, digne des Tontons flingueurs où Costes, le gros dépressif, et Bernstein, le rouquin audacieux, ne cessent d'être retournés, lâchés dans la cage aux fauves puis, faute de trouver leur collaboration avec la police judiciaire suffisamment rentable, se lancent à la chasse à la came avec un dangereux traître à leurs trousses.
-
Qui a tué le maire de Paris ?
Philippe Colin-Olivier
- Pierre-Guillaume De Roux
- 25 Février 2020
- 9782363713230
Le maire de Paris, bâti comme un dieu, est un menteur providentiel dont le programme électoral irradie une admirable fraternité républicaine. Patinette, trottinette et bicycle sont ses chevaux de bataille. Il a la haine de l'automobile et la passion des poumons clairs. Il veut imposer bonheur et santé à tous. Pourtant, cinq Parisiens aussi banals que vous et moi, et qui ne se connaissent pas, se mettent à caresser le projet de l'assassiner. Douce chaleur d'une pulsion secrète. Ils ont, chacun, une bonne ou une mauvaise raison, de vouloir hâter le décès de l'élu. Et voilà que le maire disparaît.Le monde politique passe de l'émoi à la panique. Les médias s'enflamment. Des milliers de Parisiens fondent en larmes.Le maire aurait-il été enlevé contre rançon ? Les Martiens ? Un islamiste ? Un illuminé ? Une fellation de trop ? Le grand homme venait, justement, d'honorer une admiratrice de sa libido de champion lorsqu'on l'a perdu de vue. L'élite de la police, bien sûr, enquête.
-
La crue.
Oui, celle annoncée. L'inondation de Paris. Avec une Seine qui déborde de vitalité et d'impudeur. Luzia, belle, avide, la femme de vos rêves. Elle partage sa sensualité entre Haubert, le directeur de la mission Prévention et Sécurité du Musée du Louvre, et Banvin, un flic mordant, catégorie révolté. L'Etat patauge, la police se noie. Le Louvre est fermé. Le bon moment pour voler les Diamants de la Couronne, non ? " Rien n'échappe à son écriture trempée au vitriol.
Colin-Olivier a l'art du mot sûr et s'entend à distiller des répliques qui pétillent. " Olivier Delcroix, Le Figaro littéraire. " Un sens de l'image étonnant et un humour qui fait mouche. " Gérard Meudal, Le Monde. " Dans une rafale de formules assassines, il scrute, narquois, les embrouilles et les coups fourrés. Le lecteur se pourlèche. " Christian Gonzalez, Madame Figaro.
-
Dieu qu'il est doux d'être président de la République.
On peut tout se permettre. On case ses vieux complices à des postes clés, on s'offre des câlins clandestins avec des stars de cinéma... et on laisse, bien sûr, tomber le caïd de la pègre, un bon copain, qui a donné tant d'argent pour les campagnes électorales. Tout va tellement bien... Jusqu'au jour où un chantage interrompt la petite musique du bonheur. Comment ? On ose accuser le chef de l'Etat d'avoir couvert les combines d'une multinationale de l'agroalimentaire ? L'Elysée s'inquiète.
L'Elysée enquête. Il faut bien que le président se résigne à faire assassiner les gêneurs. Deux ou trois. Pas plus !
-
Il y a des jours comme ça où on a un problème urgent à résoudre.
Aussi, ce matin, le patron d'une unité discrète des Services spéciaux doit-il se débarrasser de Delkacem, un Beur doué, beau, séducteur et ambitieux, qui a le culot de créer un " parti musulman " en France. Il agace Delkacem ! Ah ! s'il pouvait se faire assassiner... Oui, mais par qui ?
-
Vous êtes riche sans le savoir
Philippe Colin-Olivier, Laurence Mouillefarine
- Points
- Points Document
- 23 Janvier 2014
- 9782757836774
Un tableau de Van Gogh est déniché dans une cave. Deux gravures de Picasso surgissent d'un cartable oublié. Un lot de vieilles photos se vend un million d'euros. Tout à coup, la fortune sourit à des inconnus. Les recoins de nos caves et de nos greniers sont parfois de véritables mines d'or. Philippe Colin-Olivier et Laurence Mouillefarine retracent ici l'histoire de 26 objets que le hasard et parfois la nécessité ont sorti de la poussière et de l'indifférence et qui ont donné lieu à des enchères fabuleuses.
-
La fortune au grenier ; vous etes peut-etre millionnaire sans le savoir
Laurence Mouillefarine, Philippe Colin-Olivier
- Albin Michel
- Grand Public Albin Michel
- 7 Novembre 2001
- 9782226127587