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Le Passage
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HistoireS de l'art en France, 1964-2024 : Lieux, questions, défis
Olivier Bonfait
- Le Passage
- Beaux Arts
- 4 Juillet 2024
- 9782847425161
Publié à l'occasion du Congrès international d'histoire de l'art qui se tiendra à Lyon en juin 2024, le livre est une histoire intellectuelle de l'histoire de l'art en France depuis 1964, date fondatrice qui marque un renouveau de la discipline.
En 1964 était fondé le Comité français d'histoire de l'art (CFHA). Mais cette date marque surtout un renouveau de l'histoire de l'art en France tant à l'université que dans le domaine du patrimoine.
Soixante ans plus tard, alors que se tiendra à Lyon en juin 2024 le Congrès international d'histoire de l'art, événement international qui accueillera environ deux mille chercheurs du monde entier, le CFHA publie
L'Histoire de l'art en France. 1964-2024. Histoire d'une discipline. L'ouvrage retrace les étapes importantes qui ont marqué l'histoire de l'art en France durant cette période et insiste sur la diversité de la discipline, telle qu'elle a pu être pratiquée depuis plusieurs générations dans différents lieux.
Véritable histoire intellectuelle de l'histoire de l'art en France, le livre, ouvrage collectif qui réunit les meilleurs spécialistes du sujet, aborde une cinquantaine d'" événements " qui ont marqué le discours de l'histoire de l'art en France et met l'accent sur quelques thématiques transversales. Il propose une réflexion historiographique et un questionnement sur les problématiques contemporaines de la discipline. Par son ouverture épistémologique, il contribuera également à un approfondissement des méthodes et des pratiques de l'histoire de l'art. -
L'Arsenal au fil des siècles - De l'Hôtel du grand maître de l'Artillerie à la bibliothèque de l'Arsenal
Olivier Bosc
- Le Passage
- Beaux Arts
- 7 Novembre 2024
- 9782847425222
L'hôtel du grand maître de l'Artillerie, dernier vestige de l'arsenal militaire de Parisest aujourd'hui le siège de la bibliothèque de l'Arsenal. Ce livre dévoile l'histoire de ce bâtiment exceptionnel, et raconte les grands événements historiques dont il a été le théâtre ainsi que l'action des hommes et des femmes qui l'ont fait vivre.
L'hôtel du grand maître de l'Artillerie, siège de la bibliothèque de l'Arsenal, troisième site parisien de la Bibliothèque nationale de France, est le dernier vestige de l'arsenal militaire de Paris. Celui-ci était composé d'un ensemble de cours et de bâtiments, construits à partir du XVIe siècle le long de la muraille de Charles V jusqu'à la Bastille, où le roi de France faisait fabriquer les poudres et les canons pour son artillerie. Devenu logis du marquis de Paulmy au XVIIIe siècle et écrin de sa magnifique collection de livres et de manuscrits, déclaré bibliothèque publique en l'an V (1797), ce lieu, ayant échappé aux tourmentes politiques comme aux destructions haussmanniennes, et conservant encore de précieux décors des XVIIe et XVIIIe siècles uniques en leur genre, reste malgré tout d'une extraordinaire permanence.
L'ambition du livre est bien sûr de " raconter " le monument, en mêlant histoire de l'architecture, de l'art, du décor et du mobilier, mais aussi de raconter une histoire sensible du site, en évoquant les grands événements historiques ou d'autres plus anecdotiques qui s'y sont déroulés, depuis le procès Fouquet, l'installation des archives de la Bastille ou la Commune. Cet ancien hôtel, situé au coeur d'un vaste complexe technique et industriel, haut lieu du pouvoir royal dans Paris, mêlait soldats, savants et artisans. L'installation de la bibliothèque en fit ensuite un lieu de rencontre d'érudits, d'artistes et d'écrivains qui animèrent le quartier au coeur de la vie parisienne. Il s'agit bien de peindre les hommes et les femmes, connus ou oubliés, qui ont occupé ce bâtiment pour y habiter, y exercer des fonctions officielles, collectionner, créer et conserver. Ainsi, à l'histoire classique d'un monument historique vient se superposer une histoire vivante, permettant d'éclairer aussi la vocation contemporaine du site, fleuron de la Bibliothèque nationale de France. -
Anton a vingt ans. Fraîchement débarqué de Sibérie, il vit à Moscou chez son oncle Iouri Nesterov, haut responsable du KGB. Autour d'eux, le monde s'effondre. Nous sommes en 1989, la fièvre de la perestroïka s'est emparée de leur pays et la chute du mur de Berlin va entraîner celle de l'Union soviétique.
Chargé de surveiller de près la lutte politique qui se joue au sommet de l'État, spectateur désabusé d'un régime qu'il ne défend plus que par devoir, Iouri ne croit plus aux idéologies ni aux révolutions. Dans cette ville bouillonnante où se joue le drame collectif d'une nation, il accompagne la folle destinée de personnages déboussolés par l'époque : la peintre Helena, Aliona et ses talents divinatoires auxquels Anton ne reste pas longtemps insensible, Gueorgui le sombre Géorgien, ou encore le mystérieux starets qui semble surgir de la Russie prérévolutionnaire.
Alors que l'affrontement entre Mikhaïl Gorbatchev et Boris Eltsine menace de disloquer l'empire rouge, Iouri et Anton vont chacun à leur façon chercher à influencer le cours des événements. Les révolutions sont toujours l'occasion de mettre en valeur les grands hommes, à condition toutefois de ne pas se laisser dévorer : entre le sauve-qui-peut général et le chacun-pour-soi, ne risquent-ils pas d'y laisser leur âme ?
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Delacroix et le duel romantique
Sidonie Lemeux-Fraitot, Valérie Bajou, Olivier Feignier
- Le Passage
- 28 Octobre 2021
- 9782847424645
La Révolte du Caire d'Anne-Louis Girodet (1810), distinguée par Stendhal pour être belle dans le détail et désastreuse dans son effet d'ensemble offre des fragments de bataille, des récits isolés dans la suite d'une grande épopée, quelques lignes dans une page d'histoire qui furent l'objet de copies et attirèrent l'attention de la jeune génération romantique. La représentation d'une anecdote au sein de la grande Histoire, d'individus au sein d'une mêlée, un focus sur des détails font glisser la représentation de la violence guerrière généralisée d'une nation vers un duel intime et personnel. À ce titre, l'inspiration que tire Eugène Delacroix de la poésie de Lord Byron est exemplaire, sinon essentielle. Ses illustrations du Giaour sont emblématiques du duel décliné dans toute ces formes qui devient métaphore de l'opposition entre le familier et l'inconnu et souligne l'affrontement entre des convictions, la raison et la passion, l'attrait et la répulsion, jusqu'à glisser à l'image de la lutte intérieure.
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Puissant premier roman aux couleurs de l'Afrique, L'Ivresse du sergent Dida interroge les ressorts du pouvoir, cette drogue violente qui transforme l'âme humaine, pour le pire ou le meilleur.
Soldat déprimé au sein d'une armée laissée à l'abandon, le sergent Dida se contente de survivre. Il ne croit plus en rien. Un jour pourtant, la chance s'arrête sur le seuil de sa vie. Dans une station-service écrasée de soleil, un officier jette son mégot dans une flaque d'hydrocarbure. Ce mépris souverain pour la mort enflamme l'imagination du sergent. Il vient de rencontrer son héros... Il ne faut pas rater cette occasion ! Le jeune homme a encore quelques réflexes. Il paraît qu'on ne rattrape pas un couteau qui tombe ? Et bien Dida tente le coup ! Il va prendre le risque ! Dans un pays qui s'effondre, le sergent Dida va se lever !
Ici, dans cette terre d'Afrique de l'Ouest qui l'a vu naître, tandis que le dictateur se meurt, Dida entreprend son ascension vers le pouvoir. Mais le destin est une camisole. Saura-t-il s'en libérer ? Échapper au rôle que tous veulent lui faire jouer ?
Avec L'Ivresse du sergent Dida, puissant roman aux couleurs de l'Afrique, Olivier Rogez interroge les ressorts du pouvoir, cette drogue violente qui transforme l'âme humaine, pour le pire ou le meilleur. -
Ça commence comme ça. Cette histoire-là. Le 3 septembre.Rentrée scolaire ordinaire à Presque-La-Ville... si ce n'était de la rencontre fulgurante entre Dom et Fred, deux êtres incandescents qui trouveront en l'autre un refuge contre le monde où la norme tue. Leur serment : traverser vers La Ville, à la fin de l'année, là où on peut être tout ce qu'on veut, semble-t-il. Mais le pont acceptera-t-il de les laisser traverser ? À travers leur combat pour vaincre leurs propres démons se profile la quête d'un genre à soi, unique, qu'on doit imaginer, pour mieux vivre. Et si l'exil vers La Ville ne recelait pas toutes les clés de cette grande quête pour trouver qui on est ?
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Wendell voit des anges. Quoi de plus normal pour un pasteur qui passe le plus clair de son temps à prêcher dans les rues de Monrovia, la capitale du Libéria ? Frances, une jeune évangélique américaine, convaincue qu'il est béni de Dieu, arrive à le persuader de la suivre pour un périple sur les routes d'Afrique de l'Ouest. Son but ? Organiser une caravane de croyants pour évangéliser le nord du Nigéria. Entre les faux dévots, les fondamentalistes, les vrais escrocs et les criminels, reste-t-il encore une place dans ce monde pour la foi sincère ? À chacune de ses rencontres, Wendell n'aura de cesse de chercher une réponse à cette question. Laya, l'adolescente en fuite détient-elle la vérité ? À moins que ce ne soit Balthus, le méditatif soldat camerounais... ou peut-être ce mystique soufi qui sillonne la brousse en quête d'une cité idéale ? Wendell apprendra en tout cas une chose : les miracles ne se produisent pas forcément là où on les attend.
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Enlever un grand patron, et l'échanger contre une énorme somme d'argent. Avouez que cela vous tente.
Deux cadres au chômage, charmants et beaux garçons, s'acoquinent à deux voyous pour réussir le coup. C'est à l'occasion du Bal des débutantes, exquise soirée mondaine, que le rapt a lieu. Autant bien choisir : ils s'attaquent au numéro un du nucléaire français. Le roi de l'atome.
Oui, mais voilà : Costes et Bernstein, enquêteurs privés à l'honnêteté douteuse ne sont pas loin. Et, entre l'argent sale et l'argent propre, ils ne voient pas bien la différence.
Le PDG a-t-il une chance de s'échapper ? Son entreprise, une multinationale, va-t-elle payer ? Les malfrats se feront-ils arrêter ?
Sur les traces de Costes et Bernstein, bienvenue dans le monde merveilleux du nucléaire.
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Vous êtes riche sans le savoir
Philippe Colin-Olivier, Laurence Mouillefarine
- Le Passage
- 11 Octobre 2012
- 9782847422030
Un tableau de Van Gogh est déniché dans une cave. Deux gravures de Picasso surgissent d'un cartable oublié. Un poème du XVIIIe siècle signé de l'Empereur de Chine dormait dans un tiroir. Un lot de vieilles photos s'est vendu un million d'euros.
Les vingt-cinq histoires racontées dans ce livre sont toutes vraies ! Les propriétaires de ces objets, du jour au lendemain, ont trouvé fortune.
Vite ! Fouillez vos placards ! Montez au grenier ! Il y a peut-être chez vous un trésor ignoré. La France en regorge.
Dans un quatre mains joyeux et enlevé, Laurence Mouillefarine et Philippe Colin-Olivier signent avec Vous êtes riche sans le savoir une suite de récits rocambolesques où l'étonnement le dispute à la découverte et au rêve.
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Costes et Bernstein, vous connaissez ?
Deux fripouilles. Officiellement détectives, plus souvent chômeurs. Ils n'ont plus une thune. L'angoisse.
Heureusement, une nouvelle mission leur tombe dessus : un célèbre expert en tableaux, pas franc du collier, les charge de barboter deux toiles d'un grand maître qu'il a jadis vendues à un milliardaire. Vite ! Il faut les voler avant qu'elles ne partent pour une exposition internationale et que. le monde entier ne découvre qu'elles sont fausses.
Costes et Bernstein, comme d'habitude, vont se prendre les pieds dans le tapis.
D'autant qu'ils ne sont pas les seuls sur le coup.
Scénariste, journaliste, écrivain, Philippe Colin-Olivier est responsable de la rubrique polar dans la revue Service littéraire. Aux éditions Le Passage, il a déjà publié L'Approche, 2003, Un bon président, 2003, La Crue, 2005 et L'Actrice, 2008.
Avec Tableaux d'honneur, Philippe Colin-Olivier signe un nouveau volet, toujours servi par une écriture au vitriol et des dialogues drôles et incisifs, des aventures de Costes et Bernstein. -
Festival de Cannes. Eddy Neustatt, producteur fauché, veut lancer son film Matin d'hiver. Oui, mais le long-métrage n'est pas bon. Et l'actrice, ravissante, est inconnue. Quelle combine trouver pour que les médias en parlent ?
Eddy Neustatt a de bonnes idées : il engage deux gardes du corps, Costes et Bernstein, pour sa jolie comédienne. Rien de tel que d'être accompagné de " gorilles " pour avoir l'air important. Mieux, Eddy Neustatt embauche un grand voyou pour enlever l'actrice et capter l'attention.
Bon calcul : les journaux télévisés européens, américains, asiatiques, titrent aussitôt sur : " Kidnapping au festival. Du jamais vu ! " Enfin le succès ! L'actrice devient célèbre et les distributeurs se battent pour acheter le film. Banco !
Seulement voilà, les gardes du corps sont moins bêtes que le producteur ne le pensait... et, plus menaçant encore, le truand-kidnappeur n'obéit plus.
Ça va mal se terminer !
Un roman noir. Mais un roman drôle dans le milieu du cinéma.
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Paris. Le Jardin des Plantes.
Dans son laboratoire, près de la ménagerie, Jeanne travaille au séquençage du génome des singes. Un virus vient de prendre par surprise l'humanité. Hommes et femmes tombent comme des mouches, un grand sourire aux lèvres.
La maladie, pourtant, n'atteint pas les primates.
Jeanne cherche à débusquer le virus, à trouver le vaccin, guérir l'humanité.
Ce qu'elle rencontre d'abord, c'est une petite femelle bonobo qu'elle appellera Sheena. Puis, pour s'occuper d'elle, Zem, un homme étrange, botaniste peut-être ou mystique d'un genre particulier, admirateur des arbres.
Zem qui, avec elle, cherchera à son tour la vérité. Dans les plantes, au sommet des Ginkgo biloba, en lui-même, dans les yeux de Sheena.
Dans le silence de la chair.
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Dieu qu'il est doux d'être président de la République.
On peut tout se permettre. On case ses vieux complices à des postes clés, on s'offre des câlins clandestins avec des stars de cinéma... et on laisse, bien sûr, tomber le caïd de la pègre, un bon copain, qui a donné tant d'argent pour les campagnes électorales. Tout va tellement bien... Jusqu'au jour où un chantage interrompt la petite musique du bonheur. Comment ? On ose accuser le chef de l'Etat d'avoir couvert les combines d'une multinationale de l'agroalimentaire ? L'Elysée s'inquiète.
L'Elysée enquête. Il faut bien que le président se résigne à faire assassiner les gêneurs. Deux ou trois. Pas plus !
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Il y a des jours comme ça où on a un problème urgent à résoudre.
Aussi, ce matin, le patron d'une unité discrète des Services spéciaux doit-il se débarrasser de Delkacem, un Beur doué, beau, séducteur et ambitieux, qui a le culot de créer un " parti musulman " en France. Il agace Delkacem ! Ah ! s'il pouvait se faire assassiner... Oui, mais par qui ?
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La crue.
Oui, celle annoncée. L'inondation de Paris. Avec une Seine qui déborde de vitalité et d'impudeur. Luzia, belle, avide, la femme de vos rêves. Elle partage sa sensualité entre Haubert, le directeur de la mission Prévention et Sécurité du Musée du Louvre, et Banvin, un flic mordant, catégorie révolté. L'Etat patauge, la police se noie. Le Louvre est fermé. Le bon moment pour voler les Diamants de la Couronne, non ? " Rien n'échappe à son écriture trempée au vitriol.
Colin-Olivier a l'art du mot sûr et s'entend à distiller des répliques qui pétillent. " Olivier Delcroix, Le Figaro littéraire. " Un sens de l'image étonnant et un humour qui fait mouche. " Gérard Meudal, Le Monde. " Dans une rafale de formules assassines, il scrute, narquois, les embrouilles et les coups fourrés. Le lecteur se pourlèche. " Christian Gonzalez, Madame Figaro.