Arts et spectacles
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Rémy Cogghe ; combat des coqs en Flandre
Jean-Bernard Pouy
- Invenit
- Ekphrasis
- 23 Février 2011
- 9782918698159
" Au moins, avec la peinture de la fin du XIX° siècle, il y a, sans vilain jeu de mots, à croûter " : avec sa gouaille habituelle, Jean-Bernard Pouy ouvre l'exercice qui lui a été confié et livre son interprétation du Combat de coqs en Flandre (1889) conservé au musée La Piscine - musée d'art et d'industrie André Diligent à Roubaix. Il frime, il tergiverse, il tourne autour de la toile tel un fauve entêté. Il y fait intriguer Zola, y reconnaît Victor Hugo, " notre Totor national ", en spectateur omniscient, présidant cette assemblée de parieurs qui incarnent à la fois la France qui travaille et la France qui dirige. Faussement enveloppée d'une verve triviale, c'est une réflexion habile sur la tradition et l'interprétation dans l'art que nous livre Jean-Bernard Pouy.
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Bord à canal ; l'Escaut à l'oeuvre
Yohanne Lamoulère, Jean-Bernard Pouy
- Invenit
- 18 Juin 2010
- 9782918698050
Tout au long de son histoire, l'Escaut s'est retrouvée au centre d'enjeux économiques importants. Avec le passage de l'Escaut en voie fluviale grand gabarit et la future liaison qui la raccordera à la Seine, les territoires du Hainaut et du Valenciennois seront au coeur d'une mutation à la fois économique et industrielle. Quel sera l'impact de ces transformations sur les entreprises et les habitations qui longent l'Escaut ?
Comment donner à lire, à voir et à entendre un monde social en transformation ? À l'initiative de l'association Travail et Culture, l'immersion de la photographe Yohanne Lamoulère et de l'écrivain Jean-Bernard Pouy au coeur de ce monde en mouvement a tenté de répondre à cette question.
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Quatre illustrateurs pour un roman noir
Jean-françois Jung, François Guérif, Jean-Bernard Pouy, Dominique Vincent, Hélène Oswald
- BIBLIOCITE
- 16 Juin 2008
- 9782843311673
Quatre illustrateurs aux univers très personnels et aux graphismes différents, proposent plusieurs déclinaisons du roman noir. Dessins originaux de Jean-Claude Claeys, Miles Hyman, Loustal et Jean-Michel Nicollet. Livret édité à l'occasion de l'exposition présentée jusqu'au 31 janvier 2009 à la Bilipo.
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Le thermomètre baisse. Pour éviter que des sans-abri, SDF et autres marginaux ne meurent de froid, les pouvoirs publics prennent des décisions d'urgence. La SNCF installe, à la sortie de Paris, des rames de vieux wagons sur des voies désaffectées. Entre cour des miracles et campement gitan, l'occasion est belle pour une nouvelle expérience sociale et politique.
La "Scenic Railway" n'est pas loin d'être le train de la mort.
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SAINT-NAZAIRE, UN VOYAGE IMMOBILE
Jean-Bernard Pouy, Laure Bombail
- Editions De Juillet
- 1 Avril 2019
- 9782365100663
Une grande délicatesse habite les images de Laure Bombail. Le cadre, toujours précis, leur donne une fragilité perceptible qui contraste avec l'âpreté de son sujet. La photographe a su trouver la faille poétique, sans se perdre dans le romantisme facile que les villes portuaires inspirent souvent.
Les mots de Jean-Bernard Pouy sont sensibles et justes, parfois rugueux, et ancrent les images dans le réel. Entre un passé omniprésent et un présent qui a du mal à s'écrire, il rappelle l'histoire des luttes, l'histoire de la ville.
"Au départ, il y a un bar ouvrier et l'odeur d'un chien mouillé, les volets clos repeints avec les restes des pots de peinture des navires, les bleus du ciel, de la mer et de l'estuaire et quelques touches de jaune.
J'ai été saisie par la poésie naturelle de Saint-Nazaire, son architecture, sa plasticité, le gigantisme des chantiers navals, ses dualités. Une ville-port mi-douce, mi-salée, à l'histoire tourmentée, tapie au bord d'un estuaire, symbole des luttes sociales et à la fois respirante, ouverte sur l'infini, propice à l'imaginaire. Je suis tombée amoureuse de Saint-Nazaire."
Laure Bombail
" Les gens, ici, n'ont pas besoin de voyager. Ils savent bien qu'il faudrait partir ailleurs, et donc, ont pris l'habitude de voyager sur place. Peut-être parce qu'ils ont les immenses bateaux sous la main. Ceux qui travaillent aux Chantiers, voyagent tout le temps, immobiles. C'est pour cela qu'ils pleurent en voyant s'en aller ces navires qu'ils ne prendront jamais."
Jean Bernard Pouy
(Extraits du texte de l'ouvrage)