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Elisabeth Foch
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Bestiaire aztèque
Ianna Andréadis, Elisabeth Foch, Urbe Condita
- Quai Branly
- 10 Octobre 2008
- 9782915133813
Ianna Andréadis, artiste peintre et photographe, nous invite à rencontrer les animaux du bestiaire aztèque, grâce à un carnet de croquis des sculptures les plus célèbres du musée du quai Branly et du musée de Mexico. C'est le premier titre d'une collection coéditée avec des éditeurs des quatre continents : Amérique, Asie, Océanie, Afrique.
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Rien n'est séparé ; l'évidence de vivre
Elisabeth Foch
- Accarias-Originel
- 23 Septembre 2011
- 9782863161944
Ce livre témoigne d'un parcours qui éveille à la vie dans sa totalité. Après douze ans passés dans le sillage d'un "homme remarquable", Tsakpo, Elisabeth Foch offre un Gai savoir à ceux qu'attirent les chemins buissonniers et les explorations intérieures. L'enseignement de Tsakpo - à la fois singulier et nourri d'anciennes sagesses - repose sur la créativité. Il s'agit d'inventer des situations "extra-ordinaires" au sein de la conscience ordinaire, afin d'atteindre un état d'être plus intense. Ce processus nécessite d'abord de se libérer des préjugés, habitudes, dogmes et autres liens : "Désapprendre pour retrouver une liberté première, sauvage, antérieure à toute personnalité et autre concrétion qui emprisonne l'être". En pratique, il s'agit de faire du quotidien la matière première du chemin car "Rien n'est séparé". Le jeu consiste donc à privilégier les expériences sensibles : favoriser la connexion aux lois de la nature, faire usage de l'énergie et mettre le corps au centre. Car, dans cette aventure, on découvre qu'il est notre meilleur allié et que la raison n'est pas l'unique outil de saisie du monde. Seule cette attention simultanée à soi et à l'extérieur de soi permet de gagner en intensité de vie. Et d'éprouver parfois l'impression, précieuse et fugitive, d'appartenir à quelque chose d'illimité.
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C'est en photographe atypique, inclassable qu'il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes, « pour être, nous dit-il, de plain pied avec le monde et ce qui se passe. » Pour ce cinéaste de l'instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d'arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde.
Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments...
Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde.
À partir de 1987 et durant une quinzaine d'années, il parcourt à pied les étendues désertiques du sud de l'Espagne. La rencontre avec ce nouveau « Jardin de poussière » prolonge ses expéditions précédentes dans les déserts américains et du Sahara. Le vide, le silence nourri de clarté et d'errances fécondes, la solitude, la confrontation aux rythmes extrêmes de la nature relèvent du voyage initiatique qu'il filme et photographie comme une symphonie naturelle.
Bernard Plossu a tracé sa propre voie, construit sa propre grammaire photographique, fidèle à ses premières amours, refusant l'anecdote du vécu et le totalitarisme des inventaires.
Ces photographies de Bernard Plossu ont été faites à Chamonix en 1976, ces images inédites annonçaient un célèbre livre Le jardin de poussière suivi d'un second ouvrage Souvenir de la mer. Ces images minimalistes nous font déambuler entre ciel (nuages) et pierres (univers minéral).
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Ethiopie ; la ferveur et la foi
Elisabeth Foch, Paola Viesi
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 24 Avril 2010
- 9782742789115
" Pays des origines, fécond et nourricier ; pays d'autrefois, sans ruines, d'où le temps s'est absenté ", ainsi Rimbaud salue-t-il l'Ethiopie immémoriale, terre des sources et des confins, isolée par la géologie, par l'histoire, par tes légendes : Ménélik, fils du roi Salomon et de la reine de Saba ; Prêtre Jean, souverain d'un royaume chrétien de l'au-delà... Le pèlerinage est mémoire des mythes fondateurs, il fait revivre l'esprit et la ferveur des commencements au long du dur cheminement qui conduit à la fusion collective des êtres par les rites. Lalibela la chrétienne, Sheikh Hussein l'islamique, deux sanctuaires jumeaux, deux pôles opposés. Lalibela, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, le plus important pèlerinage de l'Ethiopie, l'égale des plus célèbres sanctuaires excavés du monde, Bamyan, Ellora, Pétra, Dunhuang. Sheikh Hussein la blanche, offerte aux multiples couleurs des orants, inconnue des encyclopédies occidentales. Toutes deux incrustées dans tes montagnes, lieu du sacré. Lune et l'autre fondées en l'honneur d'un saint roi éponyme (XIIe-XIIIe siècles) dont elles répètent le pèlerinage fondateur : vertigineux voyage onirique du chrétien orthodoxe vers la Jérusalem céleste, en compagnie des anges ; voyage souterrain, de Dirre à La Mecque, du soufi faiseur de miracles, écho au voyage nocturne du Prophète, de La Mecque à Jérusalem. Les admirables photographies de Paola Viesi unissent, dans la splendeur des paysages qui leur confèrent une dimension cosmique, ces deux pèlerinages où vibre l'âme de l'Ethiopie. Et le texte inspiré d'Elisabeth Foch, qui a refait la route avec la photographe parmi les foules des pèlerins, fait vivre, dans l'entrelacs des descriptions croisées, le lent pas à pas de la ferveur, les vibrations de la poussière et le grouillement du quotidien ; le hiératisme des cérémonies de Ledet- naissance du Christ -, rythmées par les chants des psaumes de David ; le paroxysme de l'ivresse et de l'extase qui scande l'invocation à Hussein, le saint guérisseur. Ces rituels, inchangés depuis les origines du christianisme et de l'islam, enrichis par les syncrétismes issus des traditions locales, témoignent de l'exceptionnelle cohabitation qui règne entre les deux religions.
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Pour cet ouvrage, Élisabeth Foch a sélectionné 75 images " coups de coeur " de photographes professionnels du monde entier, passionnés comme elle par les montagnes, des images où se révèle la rencontre qui s'opère entre les montagnes et ceux qui les contemplent, des images qui nous emmènent dans différentes parties du monde, sagesses ou religions.
Chaque image fait l'objet d'un texte expliquant l'histoire ou les histoires attachées à cette montagne, des anecdotes concernant le photographe et son histoire personnelle avec cette montagne.
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Jacques Henri Lartigue a tout juste dix-neuf ans en 1913 lorsqu'il se rend aux sports d'hiver pour la première fois. Son enchantement est immédiat. Prises avec ce regard vierge d'adolescent qu'il conservera tout au long de sa vie, les photographies réalisées lors de ses fréquents séjours à Chamonix, Megève et Saint-Moritz laissent percer sa joie de vivre en haute montagne dans un décor surnaturel de sommets enneigés ; une joie aussi nouvelle que durable, que viennent encore décupler ces inépuisables plaisirs des sports alpins qu'il découvre alors.
Le voici saisissant, l'espace d'un instant, les gestes et les exploits de ces sportifs intrépides qui s'adonnent à la pratique du ski, de la luge, du patinage, du curling, du bobsleigh, et même du traîneau à hélice ; autant de prétextes à une apologie visuelle de la vitesse. Mais la neige lui réserve aussi des instants plus intimes et contemplatifs : voyage de noces à Chamonix, randonnées à ski «dans un silence d'édredon»... En amoureux transi de la neige, il exalte la magie du «blanc éblouissant» de ses paysages lumineux : «Je suis dans un négatif de nuit !» écrit-il dans son journal à l'époque.
Magnifiquement reproduite en bichromie, cette collection de photographies d'hiver, dont la plupart sont publiées pour la première fois, comblera tous ceux qui s'intéressent à l'univers de la photographie et les sports de haute montagne.
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Itinerrances
Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti, Elisabeth Foch, Sylvie Germain
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 5 Juillet 2013
- 9782330019044
Itinerrances est une monographie consacrée au photographe Ferrante Ferranti. En écho à l'exposition présentée cet été à la Maison européenne de la photographie, cet ouvrage comprend trois parties.
La première - «Pierres sauvages, pierres vivantes» -, éclairée par un texte de Dominique Fernandez, raconte la naissance du regard chez un architecte qui se plaît à jouer avec les ombres et les lumières, «inventeur d'un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes». Ici, Ferrante Ferranti rend hommage à l'architecte Fernand Pouillon et au photographe Lucien Hervé, aux sculpteurs et graveurs antiques, à Michel-Ange, au Bernin, à Piranèse.
La deuxième partie - «Errances» - retrace les dérives enchantées de ses voyages - au cours desquels l'accompagne parfois l'auteur Élisabeth Foch (Birmanie, Éthiopie ou Japon) - et dépeint la diversité de ce qu'il découvre. De nombreux clichés d'enfants et de paysages naissent de ces rencontres.
La dernière partie - «Empreintes du sacré» - est introduite par une photographie de la chambre des étendards prise au sein du mausolée des ancêtres de Rachid Koraichi, plasticien avec qui Sylvie Germain a composé Les Sept Dormants (Actes Sud, 2004).
Par le biais de la photographie, Ferrante Ferranti exprime son intérêt pour les chemins de pèlerinage des nouveaux Mondes - le christianisme évangélisateur à la conquête du Pérou, de la Bolivie, du Mexique et même de l'Inde -, puis aborde la Passion du Christ.
Il présente des images (imagenes/icônes) comme des ex-voto. La Semaine sainte est traitée tel un chemin de croix mettant l'accent sur l'humanité et la compassion. Les formats carrés (6 x 6 cm) sont des portraits - saintes Faces -, des Christs sculptés au Brésil par l'Aleijadinho, le métis infirme. Leur font face des images de lieux, de rituels, réalisées partout dans le monde, du mont Athos à l'Inde, en passant par Ispahan, l'Éthiopie copte et musulmane, Bali ou Jérusalem.
Ferrante Ferranti, outre quelques commentaires de photographies isolées, rend hommage dans une postface à ses maîtres, par exemple le cinéaste Andrei Tarkovski ou le photographe Herbert List.
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Ouvrir la bouche peut aussi conduire à ouvrir les yeux !
Qu'ils vous glissent une cale entre les dents façon Tintin au Congo barrant le sourire d'un crocodile à l'aide de son fusil, qu'ils collectionnent les gravures d'arracheurs de dents en espérant vous amuser ou qu'ils appliquent la loi élémentaire de la mécanique énoncée par Archimède - « Donnez-moi un point d'appui et je soulèverai le monde » -, les dentistes des quatre coins du globe ont l'art de réveiller notre instinct le plus salutaire : prendre la tangente.
Aucun grincement de dents donc dans ces Itinéraires en dents de scie mais l'occasion d'observer le monde comme il va ; ses scènes souvent drôles et incongrues, et ses beautés, ses moments suspendus.
Avec la dent comme fil d'Ariane, Elisabeth Foch passe du Pacifique aux Andes, de la mer Égée à l'Himalaya. Un parcours singulier avec ses hauts et ses bas, ses rencontres, ses recours aux mythes, aux plantes et à tout ce qui intensifie la saveur de vivre. Une manière de panacée.
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Voyager, c'est : confronter « son » monde au monde ; se de´couvrir tel qu'on est lorsqu'on n'est pas chez soi ; faire usage de ses cinq sens, me^ler saveurs et savoirs ; e^tre heureux d'arriver quelque part puis soulage´ d'en partir - pour- tant le lieu n'a pas change´ ; tendre l'oreille a` l'esprit des lieux : s'il vous dit de de´guerpir, surtout ne pas le contredire ; accepter qu'on ne pourra jamais tout voir, tout connai^tre : on sera toujours incomplet d'un bonheur vole´ a` une e´tape encore inconnue ; aller voir et laisser dire.
E´lisabeth Foch-Eyssette a parcouru le monde de´sirant l'ailleurs pour mieux re^ver au retour. A` la manie`re de Sei Sho^nagon dans Notes de chevet, elle e´crit aussi bien les choses qui invitent a` prendre le large que les rencontres de ceux qu'on n'oublie pas. Et ce`de, avec le me^me bonheur, a` l'e´lan des de´parts et au de´sir d'ancrage, aux joies de la vie nomade et de la vie se´dentaire.
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Cette promenade littéraire est aussi fragile et aussi belle que les premières neiges.
Certains chercheurs situent l'origine de leurs découvertes non au coeur de leur spécialité mais dans des moments apparemment anodins, lorsque leur esprit libéré de tout travail de démonstration baisse la garde. De grands scientifiques le disent : si l'on ne perd jamais son temps on n'arrive nulle part. Laissons notre esprit vagabonder pour entrevoir l'ordre sous-jacent de l'univers.
Cette promenade littéraire est aussi fragile et aussi belle que les premières neiges. Nous crions : il neige ! il neige ! et tous, philosophes, scientifiques, artistes, alpinistes, promeneurs ou enfants, tous nous tombons sous le charme énigmatique de la neige.
Ainsi Jean Malaurie, parmi les Inuits, en relève mille nuances linguistiques (Aoktorunrzeq, la neige tassée, fondue, gelée, là où un chien a dormi ; apinngrauyt, la première neige de l'automne ; qorktas, un trou fait dans la neige par un jet d'urine ; auviq, brique de neige pour faire un igloo ; nargrouti, morceau de neige pour boucher un trou qui goutte dans l'igloo...) Jigoro Kano, lui, inventera le Judo, en observant les roseaux et bambous ployant sans se rompre sous la neige, nous nous émerveillons. Le vénérable archevêque d'Upsala, Olaus Magnus publia en 1555 une oeuvre consacrée à la représentation graphique du cristal de neige. W.A. Bentley, surnommé Snowflake, sera le pionnier de la photographie de flocons. Premier cliché le 15 janvier 1885. Quatre mille cinq cents plaques suivront dont deux mille cinq cents publiées dans Snow Crystals. Pas deux flocons pareils, inimaginable ! (De la même manière, il étudiera les gouttes d'eau, la rosée, les nuages... avant de mourir en 1931 d'une pneumonie contractée après un blizzard.) Où qu'elle tombe, pour le meilleur et pour le pire, la neige, toujours, intensifie les émotions. -
On ne peut pas toujours voyager mais on ne peut pas toujours rester au même endroit
Elisabeth Foch-Eyssette
- Arléa
- La Rencontre
- 8 Mars 2018
- 9782363081551
Élisabeth Foch-Eyssette a parcouru le monde dans cette oscillation propre à chacun d'entre nous qui nous fait désirer l'ailleurs pour mieux rêver au retour. À la manière de Sei Shônagon dans Notes de chevet, elle écrit aussi bien les choses qui invitent à prendre le large que les rencontres de ceux qu'on n'oublie pas. Et cède, avec le même bonheur, à l'élan des départs et au désir d'ancrage, aux joies de la vie nomade et de la vie sédentaire. Le territoire intime devient alors aussi exotique que celui du détroit de Magellan où les coquillages sont broyés par la rencontre des Océans, ou que la nuit de l'Altiplano bolivien qui, vue d'une remorque de camion, vous laisse plein d'étoiles dans les yeux.
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