Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Auguste Corteau
-
Auteur grec prolifique et reconnu, Auguste Corteau signe ici un roman noir inoubliable, plein de force, d'émotion et de beauté.
À Chryssodéndri, village enclavé près de la frontière turque, le temps s'est arrêté un matin de septembre. Depuis qu'Antónis, dix-sept ans, est entré dans la salle de classe, a tiré sur ses camarades et son professeur avant de s'immoler par le feu. Douze morts, et cette question : pourquoi ce carnage ?
C'est ce que se demande Fíllipos Séxtos, tenancier de bar athénien et auteur dilettante. Amateur de récits de vie, Fíllipos écoute les gens pour les comprendre. Et le cas du jeune Antónis l'intrigue. Pourquoi un garçon qui veut se suicider fait-il le choix d'entraîner ses amis avec lui ? La vengeance serait-elle le mobile, comme le croit la police ? Pourtant, ce jeune athlète était sans histoires...
De la mère du tueur aux parents de sa petite amie plongée dans le coma, en passant par le fou du village, Fíllipos frappe à chaque porte pour percer le mystère d'Antónis. Saint incompris ou monstre en puissance : qui était cet enfant qui a plongé tant de familles dans les ténèbres ? -
en 1944 le narrateur perd sa mère dans un incendie.
l'orphelin grandit auprès d'un père affectueux et de ses grands-parents. il est choyé, ne manque de rien sauf peut-être d'un souvenir de sa mère, une image d'elle qui aide sa mémoire de petit garçon. devenu un homme, cette image absente continue de l'obséder. en lisant l'histoire de l'enfance de léonard de vinci, il découvre que l'énigmatique mona lisa ne serait en réalité que l'idéalisation de la mère du peintre disparue quand il était enfant.
la joconde fascine le narrateur et tout s'emballe. une folie douce s'empare de lui. tous ceux qui le rencontrent voient en lui l'image de leur mère. il est devenu la mère de tous ! le fils de la joconde, c'est l'histoire d'une quête fantaisiste, aussi bien qu'une allégorie ou une parabole. du conte à l'essai psychanalytique, du rêve éveillé aux confins de la folie, auguste corteau se joue de nous et de lui-même.
préserver son âme d'enfant pour se faire peur, s'émerveiller... tel est le fil conducteur qui nous mène à ce cocktail inimitable de sarcasme, d'autodérision et d'hilarante absurdité.